La population et les autorités, très inquiètes pour la manifestation du 24 octobre…
A Port-au-Prince, le 24 octobre prochain, se tiendra une manifestation qui d’ores et déjà soulève de grosses inquiètudes chez la population de la zone métropolitaine et les autorités du pays.
Par conséquent, par souci de garantir la sécurité de tous, le numéro 1 du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, remet des textes de loi sur le tapis.
Le titulaire du MJSP, Heidi Fortuné, recommande au Directeur Général de la police de mettre en application le plan d’actions coordonnées, établi par le Conseil Supérieur de la Police Nationale en vue de freiner les actes de violence enregistrés dans la capitale du pays lors des différentes manifestations, conformément au Décret du 23 juillet 1987 sur les réunions publiques. (notamment les articles 2 et 4)
Ce texte de loi stipule qu’outre la notification exigée par la constitution en vigueur et ledit décret, il est important que tout organisateur de manifestation publique rencontre les responsables des services concernés de la PNH en vue d’établir le lieu d’attroupement si cela se fait sur place, ou de rassemblement en cas de déplacement, accompagné ainsi de son itinéraire.
Toute autre activité en dehors de l’itinéraire préétabli sera sanctionnée.
Le Ministre de la Justice, a également demandé au DG de la PNH, Michel-Ange Gédéon de rappeler aux organisateurs que l’article 4 du décret pré-cité leur fait obligation de veiller au bon comportement des manifestants et participants sinon ils seront responsables de leurs actes.
Comme pour éviter des cas de négligences le numéro 1 du MJSP informe au DG de la PNH que des consignes doivent être données aux policiers qui seront chargés de sécuriser les manifestants afin de procéder à l’arrestation de tout individu surpris en possession d’arme à feu, avec ou sans permis, d’arme blanche, ou tout objet susceptible de porter atteinte à la vie et aux biens des personnes.
Il faut souligner que la quasi-totalité des manifestations organisées par les différents secteurs de l’opposition ont été emaillées de violences.