Jean-François Humbert en 1998 à Besançon. DAMIEN MEYER / AFP L’ancien sénateur (UDF puis UMP) Jean-François Humbert, qui fut président de 1998 à 2004 de l’ancienne région de Franche-Comté, où il avait refusé l’apport des voix du Front national, est mort, jeudi 20 novembre, à l’âge de 73 ans, a appris l’Agence France-Presse auprès de l’actuel président de

L’ancien sénateur (UDF puis UMP) Jean-François Humbert, qui fut président de 1998 à 2004 de l’ancienne région de Franche-Comté, où il avait refusé l’apport des voix du Front national, est mort, jeudi 20 novembre, à l’âge de 73 ans, a appris l’Agence France-Presse auprès de l’actuel président de Bourgogne-Franche-Comté.
M. Humbert avait « profondément marqué les esprits en 1998 en refusant de gouverner avec le soutien de l’extrême droite, après une élection régionale qui n’avait pas donné de majorité absolue à la collectivité », a rappelé Jérôme Durain (PS).
« Dès son élection avec les voix du Front national » (FN, devenu depuis lors RN), il avait immédiatement démissionné de la présidence, ce qui reflétait « ses puissantes convictions républicaines », a dit de lui dans son hommage l’actuel président de la collectivité. Quelques semaines plus tard, M. Humbert avait finalement été à nouveau élu à la présidence, mais cette fois sans les voix du FN, grâce à l’abstention de la gauche.
« Il restera notamment l’un des premiers responsables politiques à affirmer avec clarté une ligne républicaine refusant tout accord avec les extrêmes », a souligné la présidente du département du Doubs, Christine Bouquin (LR). M. Humbert a par ailleurs siégé au Sénat (1998-2014), où il avait présidé en 2013 une commission d’enquête sur l’efficacité de la lutte contre le dopage dans le sport.


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