L’insécurité grandissante en Haïti continue de menacer l’éducation des enfants, avec l’arrêt brutal des activités scolaires dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite. L’Association des Parents d’Élèves d’Haïti (ASPAEDH) a exprimé ses vives préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 08 avril.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Face à la montée en puissance des gangs armés, de nombreuses écoles ont été contraintes de fermer leurs portes, laissant des milliers d’élèves sans accès à l’éducation. L’ASPAEDH déplore le manque d’action du ministère de l’Éducation nationale pour remédier à cette situation critique. Bien que le calendrier scolaire ait été modifié, l’ASPAEDH est sceptique quant à sa réelle efficacité sans une réelle garantie de sécurité pour les élèves.
Federer Confident, porte-parole de l’ASPAEDH, a critiqué le ministère de l’Éducation nationale pour sa réaction passive face à cette crise. Il souligne également la nécessité pour les autorités de lutter contre la corruption au sein du Fonds national de l’Éducation, afin de garantir que les ressources soient utilisées de manière efficace pour protéger l’éducation des enfants.
L’ASPAEDH exhorte toutes les parties prenantes du système éducatif à unir leurs efforts pour faciliter la reprise des cours, en particulier dans les régions les plus touchées par l’insécurité.
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