Le rapport, signé par huit membres du Conseil — à savoir Guerline Jean-Louis, Price Cyprien, Pierre Joseph Polycarpe, Jean Nerva Siméon, Mackenson Desardouin, John-Jerry Constant et James Prince — à l’exception de Julcin Pierre, a été transmis au gouvernement par l’intermédiaire du Ministère des Affaires sociales et du Travail.

Dans ce rapport, le CSS fait à l’Exécutif les recommandations suivantes :

● Pour les entreprises du Segment A, le salaire minimum de référence est fixé à 1 000 HTG pour une journée de huit heures de travail, à partir d’avril 2025.

● Pour les entreprises du Segment B, le salaire minimum est fixé à 900 HTG pour une journée de huit heures, à partir d’avril 2025.

● Pour les entreprises du Segment C, il est fixé à 760 HTG.

● Pour les gens de maison (Classe spéciale E), le salaire minimum est de 500 HTG.

● Pour les entreprises du Segment F, le salaire minimum est de 950 HTG, et le salaire de production est fixé à 1 300 HTG.

● Pour les entreprises du Segment G, le salaire minimum est de 900 HTG.

● Pour les entreprises du Segment H, il est également fixé à 900 HTG.

Le CSS justifie ces recommandations par la dégradation continue des conditions socio-économiques du pays. Le rapport souligne que les travailleurs sont confrontés à de multiples difficultés, notamment : la cherté de la vie accentuée par une inflation galopante, la dévaluation de la monnaie nationale, la fermeture de nombreuses entreprises entraînant des licenciements massifs, une crise sécuritaire sans précédent ayant provoqué le déplacement de milliers de personnes, ainsi qu’une hausse spectaculaire des loyers pouvant atteindre jusqu’à 200