Les associations patronales ont une nouvelle fois écrit au Premier ministre, Dr. Ariel Henry, autour de la situation globale du pays qui tend à se détériorer, notamment avec la pénurie de carburant. « Nous ne demandons pas de promesses mais plutôt des résultats », exigent-elles.
Lundi dernier, les patrons du secteur privé avaient prévu de rencontrer le chef du gouvernement autour de la crise. Mais la grève des syndicats du transport avait provoqué le report de la rencontre. Les patrons estiment, qu’entre-temps, la situation s’est dégradée et ce n’est plus nécessaire de débattre.
« L’insécurité et la peur règnent sur le territoire, empêchant tout mouvement de personnes et de biens. La distribution de produits pétroliers est complètement paralysée, causant la fermeture de nombreux hôpitaux laissant pour compte les malades qui s’y trouvent; obstruer le fonctionnement de centres de santé est intolérable et s’assimile à “un crime contre l’humanité” », déplorent les patrons du secteur privé, dans une lettre adressée jeudi au chef de l’exécutif monocéphal.
Le pays emprunte la voie de sa disparition, constatent les associations patronales, qui se disent frustrées devant « une apparente passivité des autorités face à cette descente aux enfers ».
« Des actions concrètes sont nécessaires pour combattre ces fléaux qui visent à détruire la nation », soulignent les patrons, tout en exigeant la livraison du carburant à travers les dix départements du pays.
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