Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), réputée pour ses enquêtes approfondies autour de certains faits troublants, nie avoir des informations selon lesquelles l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe serait de mèche avec des bandits, contrairement aux allégations du gouvernement canadien.
« Je n’ai pas vu ou entendu dire qu’il était impliqué dans des gangs », a déclaré Pierre Espérance dans une entrevue accordée à Global Mial.
Par ailleurs, M. Espérance se demande, perplexe, s’il n’y a que des politiciens noirs qui sont impliqués dans ces activités criminelles. Pourquoi des acteurs de la classe économique ne sont pas ciblés par ces sanctions ? s’interroge le défenseur des droits humains.
« Est-ce que seuls les politiciens noirs sont responsables du financement et du soutien des gangs en Haïti ? J’en doute », a déclaré M. Pierre, faisant allusion au fait qu’une grande partie de l’élite économique d’Haïti soit blanche ou métisse.
Rappelons que l’ancien premier ministre Laurent S. Lamothe a pris le contrepied des accusations portées contre lui, affirmant que son gouvernement avait mené une rude bataille contre le pullulement des gangs dans le pays.