Cette annonce coïncide avec la visite du président équatorien Daniel Noboa aux États-Unis, où il doit rencontrer aujourd’hui son homologue américain Donald Trump en Floride. Au programme de leurs discussions figurent la sécurité, la migration et la coopération commerciale. Noboa, qui plaide depuis plusieurs mois pour une aide internationale dans la lutte contre les gangs, a sollicité le soutien des États-Unis, du Brésil et de plusieurs nations européennes.

Le chef de l’État équatorien a qualifié ces groupes criminels de « narco-terroristes internationaux », affirmant que son pays n’était pas en mesure de faire face seul à cette menace. Son plan, qui prévoit une collaboration renforcée entre les forces de l’ordre et les services de renseignement, pourrait être remis en question lors du second tour de l’élection présidentielle en avril. Son adversaire, Luisa González, s’oppose fermement à la présence de troupes étrangères en Équateur, faisant de cette question un enjeu central du scrutin à venir.