Alors que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) devait organiser des élections libres et démocratiques d’ici le mois de novembre 2025, en vue de transférer le pouvoir à des dirigeants élus au plus tard le 7 février 2026, le Conseiller-Président Frinel Joseph a laissé entendre que ce calendrier pourrait ne pas être respecté.
« Le Conseil présidentiel de transition demeure pleinement engagé à créer les conditions nécessaires à l’organisation des élections dans le pays. Toutefois, il faut reconnaître, compte tenu des contraintes actuelles, que ces élections pourraient ne pas se tenir avant le 7 février 2026 », a-t-il déclaré.
Le conseiller a tenu à préciser que cette déclaration ne remet pas en cause les dispositions de l’Accord du 3 avril 2024, notamment en ce qui concerne la durée du mandat du Conseil présidentiel.
« Cependant, il faut bien retenir qu’il ne s’agit pas d’une remise en question de l’Accord du 3 avril 2024, en ce qui a trait à l’échéance du mandat du Conseil présidentiel de transition », a-t-il ajouté, tout en laissant planer l’incertitude sur une éventuelle vacance du pouvoir après cette date.
Il est à souligner que le Conseil Présidentiel de Transition est largement critiqué pour son incapacité à remplir les missions qui lui avaient été confiées. Après l’annulation récente du référendum par le gouvernement de transition, une décision qui a suscité la colère des membres de la population, la déclaration de Frinel Joseph vient renforcer le sentiment d’un échec total du CPT.


Taux de change





