Vue aérienne d’un incendie de forêt en Amazonie, à Labrea, dans l’Etat de l’Amazonas, au Brésil, le 4 septembre 2024. BRUNO KELLY / REUTERS Les scientifiques sont unanimes : mettre un terme à la destruction et à la dégradation des forêts est l’un des leviers les plus efficaces pour lutter à la fois contre le dérèglement climatique et

Les scientifiques sont unanimes : mettre un terme à la destruction et à la dégradation des forêts est l’un des leviers les plus efficaces pour lutter à la fois contre le dérèglement climatique et contre la disparition de la biodiversité. Les responsables politiques en sont également convaincus et 140 pays se sont engagés, lors de la COP26 à Glasgow (Royaume-Uni), en 2021, à stopper la déforestation d’ici à 2030. Pourtant, les forêts continuent de disparaître : la perte de couvert dans les forêts primaires tropicales a atteint des niveaux très élevés en 2024, en raison d’incendies dévastateurs.
Selon les données collectées par l’université américaine du Maryland et présentées, mercredi 21 mai, par l’Observatoire mondial des forêts du World Resources Institute (WRI), ces forêts tropicales ont perdu 6,7 millions d’hectares de couvert en 2024, une superficie proche de celle du Panama et qui équivaut à 18 terrains de football par minute. Ce chiffre, en hausse de 80 % par rapport à l’année précédente, est le plus haut jamais enregistré depuis au moins une vingtaine d’années. Pour la première fois, les incendies sont les premiers responsables de cette perte de couvert dans les tropiques, devant l’agriculture : ils expliquent près de la moitié des destructions, contre 20 % en moyenne les années précédentes.
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