En revanche, les bouches d’égout permettant l’écoulement des eaux usées sont bouchées .
Des employés de la voirie sont à pieds d’œuvre afin de retirer les immondices des canalisations.

Les trottoirs prolongeant la BRH sont inondés, seuls les laveurs de voiture s’accommodent de cette situation car les surplus d’eau sont bénéfiques pour leur travail.

Plus loin, devant l’entrée de service de l’ancienne mairie de Port-au-Prince, les déchets charriés par les pluies diluviennes viennent finir leur course dans l’arrière cour.

Arrivé sur le marché de la Saline, c’est la désolation qui règne au milieu des marchandes. Les rues adjacentes sont impraticables depuis plus de deux mois.

Les plus chanceux peuvent se déplacer à l’aide de brouettes, sur un vélo de fortune ou dans un tap-tap.

Jonas est un commerçant vivant dans la zone depuis 1984, en nous apercevant, il en profite pour se confier sur la situation qui perdure.

Les citoyens sont exaspérés par le manque de considération de la part des autorités. Ces inondations ont des conséquences sur la vie du quartier, de nombreuses marchandises ont été perdues et aucune solution n’est envisagée pour l’instant.