« Les Haïtiens ne vivent pas, ils survivent », reconnaît Jean Victor Généus devant l’ONU

« Les Haïtiens ne vivent pas, ils survivent », reconnaît Jean Victor Généus devant l’ONU

Quelques semaines après avoir déclaré que tout est globalement sous contrôle dans son pays, le ministre haïtien des Affaires étrangères Jean Victor Généus, au cours de la réunion du conseil de sécurité des Nations Unies ce lundi, a présenté un bilan catastrophique sur la situation de crise qui prévaut en Haiti.

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« J’ai la délicate mission de porter devant le conseil de sécurité, le cri de détresse de tout un peuple qui souffre et de dire à haute et intelligible voix que les Haïtiennes et les Haïtiens ne vivent, ils survivent », a déclaré le Chancelier haitien, ce lundi.

La rentrée des classes, initialement prévue le 5 septembre et reportée au 3 octobre, n’a jusqu’à présent pas eu lieu. Quatre millions d’enfants ne peuvent pas aller à l’école, selon le ministre Généus, qui impute la responsabilité à la violence des gangs. « C’est une réalité très dure et insondable pour le peuple d’Haïti que je décris ici maintenant. »

Deux résolutions font l’objet de discussions au sein du Conseil de Sécurité. L’une concerne le cadre à définir pour sanctionner les gangs et ceux qui les financent. L’autre, soutenue par les Etats-Unis et le Mexique, concerne le déploiement de la force militaire étrangère en Haïti afin d’aider le gouvernement à faire face à la crise humanitaire et rétablir un climat sécuritaire en Haïti.

Plusieurs pays ont exprimé leur préoccupation par rapport à la crise politique qui perdure, soulignant comme cause le manque de dépassement des acteurs pour trouver un accord dans l’intérêt du pays. C’est plus que décevant que les partis politiques ne puissent proposer une feuille de route et voir la souffrance du peuple, a commenté le représentant de la Chine.

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