Les journalistes ont foulé le macadam pour dire NON à la brutalité policière

Les journalistes ont foulé le macadam pour dire NON à la brutalité policière

Depuis quelques temps, les journalistes sont devenus la cible d’attaques des agents de l’ordre lors des manifestations de rues, notamment.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

À titre d’exemple, le 20 janvier dernier, des reporters dont Destiné Alvales de ALTV, Reynald Petit-Frère de Signal FM, ont été l’objet d’agression dans l’exercice de leur profession. Parallèlement, le journaliste de la RTVC Reginald Rémy a été blessé par balles en caoutchouc au cours de cette même journée de manifestation.

Pour dénoncer ces attaques systématiques contre la presse et d’exiger que la police respecte la liberté d’expression, des journalistes ont foulé le macadam ce jeudi 28 janvier. Une marche à laquelle ont pris part plusieurs secteurs.

La marche a démarré au Champ de mars pour aboutir devant le ministère de la justice. Sur tout le parcours, les organisateurs ont dénoncé les agressions physiques perpétrées par des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à l’encontre des journalistes. Plusieurs messages ont été délivrés devant des institutions stratégiques dont l’OPC, le RNDDH et le ministère de la justice afin de faire part de ces dérives inquiétantes.

Certains participants ont accusé la police d’avoir sécurisé la récente marche des groupes armés du G9, tandis que les journalistes sont souvent pris pour cible.

« Lapolis ap proteje G9 epi yap bat jounalis », ont scandé les journalistes protestataires. Ils appellent les policiers à faire preuve de professionnalisme. Les organisateurs de cette marche en ont profité pour déposer leurs cahiers de charge à l’OPC, au RNDDH et au ministère de la justice et de la sécurité publique.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *