“Les policiers devront recevoir leurs chèques ce week-end”, exige Joseph Jouthe

“Les policiers devront recevoir leurs chèques ce week-end”, exige Joseph Jouthe

Des policiers issus de la 29e promotion de la police nationale n’ont pas reçu leur salaire depuis plus de neuf mois. Certains d’entre eux menacent de manifester, le 27 avril prochain, pour réclamer leur dû.

Dans le but d’anticiper cette nouvelle journée de manifestation programmée par des agents de la PNH dans un contexte de propagation du Covid-19 dans le pays, le Premier ministre a promis que, d’ici ce week-end, les policiers recevront leurs chèques.

“Le ministère des Finances travaille actuellement sur ce dossier et il a jusqu’à ce week-end pour émettre les chèques des policiers”, a déclaré le Premier ministre suite à un conseil supérieur de la police nationale organisé, ce vendredi 24 avril.

Joseph Jouthe en a profité pour rappeler aux policiers que les ressources de l’État sont maigres. Toutefois, il promet d’assister les agents de la PNH dans les divers besoins.

Le président du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) a appelé les policiers à la patience en annonçant qu’il a travaillé sur un contrat qui sera paraphé avec un hôpital pour la prise en charge des policiers.

Plus loin, le chef du gouvernement a annoncé qu’il a décidé aussi de réaliser un « audit général » sur l’administration de la police nationale et les différentes directions de l’institution policière.

Intervenant sur une station de radio de la capitale, le porte-parole de la police nationale a fait savoir que les six mois d’arriérés de salaire des policiers de la 29e promotion s’élèvent à plus de 150 millions de gourdes. Les policiers de cette promotion pourront recevoir la totalité de leur paiement d’ici la semaine prochaine, a-t-il dit.

Ceux de la 30e promotion recevront trois mois de leurs arriérés de salaire mardi prochain. Ce, en attendant les démarches devant leur permettre de recevoir la totalité de leurs arriérés de salaire, a expliqué le commissaire de police Michel-Ange Louis-Jeune appelant les policiers au calme.