Luis Enrique, artisan de la métamorphose du PSG

Luis Enrique, artisan de la métamorphose du PSG

C’est presque une relique. A Gijon (Espagne), le propriétaire du bar Varsovia, Borja Cortina, conserve avec dévotion un maillot de la sélection espagnole de 1994. Celui, frappé du numéro 21, porté ce jour-là par un natif de la ville : Luis Enrique, héros malheureux d’un quart de finale de la Coupe du monde perdu contre l’Italie, alors qu’il

C’est presque une relique. A Gijon (Espagne), le propriétaire du bar Varsovia, Borja Cortina, conserve avec dévotion un maillot de la sélection espagnole de 1994. Celui, frappé du numéro 21, porté ce jour-là par un natif de la ville : Luis Enrique, héros malheureux d’un quart de finale de la Coupe du monde perdu contre l’Italie, alors qu’il avait été victime d’un coup de coude reçu en plein visage non sanctionné par l’arbitre. « Ici, tout le monde connaît l’histoire de ce maillot. On a tous gardé en mémoire l’image de Luis Enrique allant voir l’arbitre en pleurs et en sang, pour lui demander, sans succès, de siffler la faute… », rappelle Borja Cortina.

Le patron du Varsovia loue aujourd’hui le caractère « entier » de l’enfant du pays, entraîneur du Paris Saint-Germain (PSG) depuis l’été 2023. « Il dit ce qu’il pense. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais, si on veut quelqu’un de sympathique, mieux vaut embaucher un comique. Ici, chez lui, à Gijon, les gens travaillent et c’est ce que Luis Enrique demande à ses joueurs : du travail, du travail et encore du travail. »

La métamorphose du PSG, c’est l’œuvre de Luis Enrique. Sa qualification pour la finale de la Ligue des champions face à l’Inter de Milan, samedi 31 mai, sa victoire. En deux ans, l’homme a transformé le club parisien, passé d’une addition de stars internationales, cherchant souvent à briller individuellement, à une véritable équipe, soudée, où chacun travaille pour le collectif. Avant même la finale, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale espagnole, « la Roja », a déjà gagné le pari qu’il s’était fixé en fin de saison dernière : « faire progresser » l’équipe parisienne, malgré le départ de son joueur vedette, Kylian Mbappé.

Un très fort esprit de compétition

Il vous reste 84.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Sandrine Morel
SUBSCRIBER
PROFILE

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked with *