Le porte-parole du Collectif des avocats pour la défense des droits de l’homme (CADDOH), Maitre Arnel Rémy, dit ne pas partager les conclusions du rapport publié par le CARDH, le 3 janvier 2022, préconisant la fin du mandat des sénateurs en 2023. Selon lui ce serait plutôt aux institutions concernées d’en décider.
Contacté par le rédaction de Haiti24, l’homme de loi a déclaré que garder les sénateurs en poste jusqu’en 2023 risque de créer un mauvais précédent, ajoutant qu’il reviendrait de préférence à la cours constitutionnelle, si elle existait, de se prononcer sur ce sujet; et non au centre d’Analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH).
Maître Rémy invite les 10 sénateurs à plier bagages, afin de faciliter la tenue d’élections générales, pour harmoniser le mandat des élus qui, souligne t-il, est généralement source de discordes dans le pays.
Depusi que l’ancien président Jovenel Moïse avait renvoyé, le 13 janvier 2020, deux tiers du Sénat et les députés de la 50e législature, avec seulement 10 sénateurs, le parlement est totalement dysfonctionnel.
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