Manifestation du 18 novembre : des partis politiques inquiets face au spectre de la violence

Manifestation du 18 novembre : des partis politiques inquiets face au spectre de la violence

Certains partis politiques se montrent préoccupés face aux menaces qui pourraient caractériser la journée du 18 novembre. OPL, UNIR appellent les autorités étatiques à adopter les mesures nécessaires afin d’éviter la perpétration d’actes regrettables susceptibles de plonger le pays dans le chaos.

Entretemps, d’autres partis invitent les citoyens à gagner les rues, pacifiquement, en vue d’exiger des explications sur l’utilisation des fonds Petrocaribe.

Un peu plus que le 17 octobre dernier, 18 novembre laisse planer sur le pays le spectre d’un grand malheur. Face aux multiples appels à la violence de l’Opposition, des citoyens s’inquiètent, des leaders politiques également. C’est le cas Clarens Renois, responsable du parti UNIR, qui doute de la capacité politique des autorités à gérer la férocité annoncée.

‘’Je crains que nos autorités ne perdent le contrôle de la situation. Leur silence et l’absence de mesures annoncées laissent croire qu’elles n’ont aucune solution à offrir à la population’’, analyse M. Renois.

Cette grande préoccupation habite également l’Organisation du Peuple en Lutte, qui pourtant apporte son appui à ce vastemouvement de protestation. Dans une note de presse, l’OPL a demandé à l’Etat de donner signe de vie pour éviter que le 18 novembre ne soit un jour de deuil national.

‘’L’OPL se prononce contre toutes formes de violence, et appelle à une manifestation pacifique’’, declare son porte-parole, Danio Siriack.

Alors que l’OPL et UNIR s’inquiètent, d’autres partis politiquesdont ODEP-Haïti, lance de préférence un nouvel appel à la mobilisation. « Le mot d’ordre est clair : Manifester de manière pacifique, mais active », déclare Volcy Assad, responsable du parti.

Haiti 24
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