Le bureau de la chambre des députés a décidé de mettre une nouvelle fois en continuation la séance de mise en continuation du président de la République, Jovenel Moise.
Le président de la chambre basse, Gary Bodeau, évoque une question d’insécurité pour justifier sa décision.
Pour une séance qui a été programmée à 11 heures du matin, seulement 54 députés avaient répondu présents aux environs de 5 h PM sur un total de 119 élus. Le second appel nominal a accusé la présence de 60 députés.
Fort de ce constat, le président de la chambre basse, Gary Bodeau, a déclaré ouverte la séance tandis que certains parlementaires ont fait remarquer que, pour la mise en accusation du président de la République, il faut 80 députés présents.
Quelques minutes plus tard, soit vers 5 heures 40, le député de Delmas a décidé de mettre en continuation cette séance arguant “qu’il n’y pas assez de sérénité dans la salle ainsi qu’à l’extérieur du parlement”.
Aucune date n’est retenue pour la reprise de cette séance.
Soulignons que plusieurs manifestants antigouvernementaux s’étaient massés devant les locaux du Parlement. Ils ont brûlé des pneus sur la route de Bicentenaire. La police a du faire usage de gaz lacrymogène pour les disperser.
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