Le coup était apparemment bien monté. Un ancien ambassadeur américain, un juge à la Cour de cassation, des policiers haïtiens, certains affectés au Palais national, des hommes politiques, entre autres, complotaient en vue d’attenter à la vie de Jovenel Moïse et de sa famille.
L’inspectrice générale, Marie Louise Gauthier, l’un des bras armés du coup d’État en gestation, était en contact quasi permanent avec le chef de l’USGPN, Dimitri Hérard, qu’elle croyait avoir eu dans la poche.
Tout était fin prêt, les comploteurs étaient à deux doigts de réussir. Du moins, c’est ce qu’ils ont cru. En effet, les têtes pensantes du complot ont reçu l’aval d’au moins une trentaine de policiers de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National, cinquante autres devaient les rejoindre ce weekend à l’habitation Petit Bois, dont l’homme d’affaires Dimitry Vorbe serait le propriétaire.
Tel est pris qui croyait prendre. La trentaine de policiers n’était vraiment pas acquis à la cause. Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 février 2021, les agents de police ont retourné les armes contre eux. Le coup d’État est raté !
Depuis, des images montrant les comploteurs, des armes, des munitions et de l’argent sont virales sur les réseaux sociaux.
Avant de prendre l’avion pour la ville de Jacmel, en vue de l’inauguration du Carnaval national de Jacmel, Jovenel Moïse a fait état de ce scénario digne d’un épisode hollywoodien.
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