Le rapport sur la certification des magistrats produit cette semaine par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) n’a fait que confirmer l’état de pourrissement du système judiciaire haïtien.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
En décembre 2017, en marge de sa participation au Sommet One Planet, le feu président Jovenel Moïse avait déclaré avoir été contraint de nommer 50 juges soupçonnés d’implication dans des actes de corruption.
« Le CSPJ m’a confié une liste de juges, car vous savez que c’est le président de la République qui doit signer, a expliqué le chef de l’État. Etant donné que j’avais appris qu’il y avait un vetting en cours, j’attendais le rapport avant de signer. De mes sources, j’ai appris qu’il y avait une cinquantaine de juges soupçonnés de corruption », a révélé l’ancien chef d’Etat assassiné le 7 juillet 2021 en sa résidence privée.
On pourrait facilement affirmer aujourd’hui que le voile est tombé. Le travail du CSPJ permet à la société d’avoir une meilleure compréhension de ce qu’est la Justice en Haïti. Haïtiennes et Haïtiens, vous comprenez maintenant pourquoi l’appareil judiciaire est aussi bancal et ne peut inspirer un minimum de confiance.
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