Nouvelle journée de mobilisation antigouvernementale, plusieurs milliers de citoyens dans les rues

Nouvelle journée de mobilisation antigouvernementale, plusieurs milliers de citoyens dans les rues

À l’initiative de plusieurs organisations de la société civile, des milliers de personnes ont investi les rues de la capitale, ce dimanche, pour réclamer le départ de Jovenel Moïse et dire non à l’instauration d’une dictature dans le pays.

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L’appel lancé durant toute la semaine dernière semble avoir été bien reçu. En effet, une grande mobilisation anti-gouvernementale a marqué la journée de ce dimanche 14 février. Des citoyens et des figures importantes de la société ont foulé le macadam pour dénoncer ce qu’ils appellent des vélléités dictatoriales du président Jovenel Moïse.

Au niveau de la route de Delmas, une foule compacte a été remarquée, accompagnée de deux chars musicaux qui maintenaient l’ambiance, en direction de Pétion-Ville. Selon les protestataires, Jovenel Moïse doit quitter le palais national, car son mandat a pris fin le dimanche 7 février 2021.

Un nombre très réduit de protestataires a pu atteindre le quartier où est logé le Bureau Intégré des Nation-Unies en Haïti (BINUH). Un important dispositif de sécurité établi par des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a empêché les manifestants d’arriver devant les locaux du bureau onusien.

Un jeune homme a été tué puis calciné avec sa motocyclette. L’acte aurait été commis par des hommes armés au niveau de Delmas 95. Au moins un véhicule a été incendié et d’autres ont eu leurs pare-brises cassés à Pétion-Ville.

Les manifestants ont érigé des pneus enflammés dans plusieurs rues de la capitale, et la manifestation a été dispersée à coups de gaz lacrymogène à plusieurs reprises. Les agents de l’ordre ont également fait usage de balles en caoutchouc, blessant plusieurs personnes dont un journaliste de Capital FM. Un policier a été également blessé d’un coup de pierre à la bouche.

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