La situation actuelle d’Haïti marquée par une crise politique aiguë et une montée spectaculaire de l’insécurité a été au centre des échanges lors de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, ce jeudi 16 juin 2022.
Plusieurs pays dont le Mexique et les Etats-Unis se prononcent pour le maintien de la mission onusienne en Haïti. Ils se disent pour un renforcement de ladite mission afin d’aider à aborder rapidement la question sécuritaire en Haïti, rapporte la journaliste Jacqueline Charles sur Twitter.
Participant à cette réunion , le gouvernement haïtien à travers son ministre des Affaires étrangères, a plaidé en faveur du renforcement de l’institution policière qui fait face à de grandes difficultés. « Pas question que des forces étrangères viennent remplacer la police nationale », décide le gouvernement haïtien, reconnaissant toutefois que les défis de l’institution policière sont énormes pour faire face aux gangs.
Au mois sept cas de kidnapping ont été signalés par la PNH, souligne le BINUH lors de cette réuion. La terreur s’installe en Haïti et l’emprise des gangs devient plus serrée. Helen La Lime, pointant du doigt le vide institutionnel et l’assassinat du président dans l’aggravation de la situation, a sollicité un soutien financier au profit de la police nationale.
Il faut punir sévèrement les chefs de gangs et leurs complices, recommande le représentant de la Chine au Conseil de Sécurité. Tout en appelant le gouvernement à assurer la sécurité et la protection du personnel des Nations Unies en Haïti, il invite le gouvernement à assumer sa responsabilité face à la crise politique actuelle.