Opinion politique:Plaidoyer contre une intervention militaire étrangère en Haïti

Opinion politique:Plaidoyer contre une intervention militaire étrangère en Haïti

Le complot international pour suspendre la souveraineté et l’indépendance d’Haiti à travers une intervention militaire étrangère a débuté en Janvier 2003 au cours d’une réunion secrète au lac Mitch au Québec Canada, pour plus de détails voir:

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Il s’agissait de déstabiliser l’état haïtien, affaiblir les institutions pour rendre possible l’intervention. Ce sont des élites blanches globalistes corrompues qui planifiaient le pillage du sous-sol haïtien à travers une mission militaire étrangère qui sont à l’origine de ce complot contre les noirs d’Haiti. L’objectif, comme à l’époque des colonies esclavagistes, est de voler le cuivre, la beauxite, l’or, le gaz naturel, l’iridium et les terres rares du sous-sol haïtien en utilisant de faux prétextes. En 2003 cette tentative a échouée. Ces flibustiers sont revenus après le tremblement de terre de Janvier 2010 avec le même plan masqué. Ils avaient proposé que les Nations Unies prononce la suspension de la Souveraineté et l’Indépendance d’Haiti. Ils voulaient ensuite mettre un ancien président des États Unis gouverneur d’Haiti. Le peuple haïtien, les patriotes ont résisté et la majorité a dit non. C’est ce qui explique après, la formation de la Commission Intérimaire de Reconstruction d’Haiti (CIRH) comme alternative qui permettait aux blancs de prendre contrôle des ressources financières, près de dix milliards de dollars américains, alloués à la reconstruction d’Haiti. Pour avoir une idée des échanges de l’époque sur ce plan macabre, consultez ces deux liens plus bas qui sont un éditorial d’un sénateur américain sur le Miami Herald en Mars 2010 proposant la mise sous tutelle d’Haiti et celui de Dumarsais Simeus ainsi que la réponse patriotique donnée représentant le sentiment de la nation haïtienne:
• #https://www.opednews.com/articles/Response-to-Senator-Dodd–by-Stanley-Lucas-100329-363.html
• # https://www.opednews.com/articles/Stanley-Lucas–Response-t-by-Stanley-Lucas-100214-879.html

Après les élections de 2017, l’agenda de réformes du Président constitutionnel Jovenel Moïse et son projet de renforcer les capacités de l’état haïtien à travers les investissements dans les infrastructures, routes, ponts, aéroports, électricité, l’agriculture, la construction de l’armée et le renforcement la police pour le contrôle effectif du territoire national et des ressources allait à l’encontre des plans et des intérêts des oligarques monopolistes locaux et le projet de leurs patrons internationaux, les élites globalistes corrompues.

Pour déstabiliser l’etat d’Haiti, le caractère du Président fut assassiné dans les médias locaux et internationaux à travers une campagne de relations publiques mensongères financée par les oligarques haïtiens et leurs alliés internationaux. Des gangs, kraze baryè, 400 mawozo, Fantôm 509 ect. furent créés par les politiciens du SDP, André Michel, Nènèl Cassy, Ricard Pierre, Marjory Michel, Antonio Cheramy, Tholbert Alexis, Evaliere Beauplan pour attaquer les institutions de l’état et terroriser la société à travers l’opération violente peyi lòk. Ils prenaient leurs ordres des oligarques Dimitri Vorbe, Reginald Boulos, Jean Marie Vorbe, Edouard Baussan ect. pour renverser le gouvernement constitutionnel du Président Moïse. Récemment, la diaspora haïtienne a demandé la révocation du statut de résidence aux États Unis des oligarques Vorbe et Boulos impliqués dans les gangs et l’assassinat du Président Jovenel Moïse. Ces oligarques qui ont déstabilisé l’état sont le prolongement en Haïti des élites blanches globalistes corrompues.

Les menaces des oligarques d’assassiner le Président s’il continuait les réformes avant le crime, les révélations dans la conversation téléphonique entre l’inspectrice générale Marie Louise Gauthier du commandement de la police nationale et Dimitri Herard, Commandant de la sécurité du Président Moïse, disponible sur YouTube, le tweet de John Joel Joseph, la declaration de l’Ambassadrice Palmela White à l’audition du Congrès en Mars 2021, révèlent qu’avec le support d’éléments du département d’état, un complot d’assassinat du président d’Haiti a été monté à la CTU aux États Unis puis exécuté avec l’aide de soldats retraités des forces spéciales de l’armée colombienne avec la collaboration de certains dominicains, d’oligarques et politiciens corrompus haïtiens.
• #https://youtube.com/watch?v=HWR3Mk78TD8
• #https://youtube.com/watch?v=4mqdjN6A1mY
• https://twitter.com/JosephJolJohn2/status/1358025654814584832
• https://theintercept.com/2022/01/13/haiti-president-jovenel-moise-ambassador/

Jovenel Moise fut assassiné le 7 Juillet 2021. Heureusement, la réaction du peuple opposé à l’assassinat permît la capture des soldats colombiens qui ont assassiné le Président. On apprendra plus tard l’implication d’éléments du FBI dans le crime avec l’arrestation de Arcangel Pretel et les déclarations du 12 Mars 2023 du Congressman Chris Stewart qui suggera lors d’une audition au Congrès des États Unis le 12 Mars 2023 que le FBI aurait payé 3.2 millions pour l’assassinat du Président Jovenel Moïse, voir:

• https://youtube.com/watch?v=vrtLbR19tH0

Apres le crime, le plan de la suspension de la souveraineté et l’indépendance d’Haiti fut relancé quand certains acteurs internationaux facilitèrent l’installation au pouvoir en Haïti des assassins du Président Moïse. Rodolphe Jaar un des petits exécutants du crime avait confié, il y a quelques mois, au Journaliste Anatoly kamanaev que le Premier Ministre Ariel Henry etait aussi impliqué dans le crime. Ceci a accéléré plus tard après une réunion secrète en tête à tête le 2 Mai 2022 à Washington pour avanceras calendrier de cette tentative de suspension de la souveraineté d’Haiti et son indépendance, voir:
• https://www.nytimes.com/2022/01/10/world/americas/haitian-prime-minister-assassination-suspect.html

Entre temps les assassins du Président Jovene Moïse au pouvoir en Haïti avaient installé un blocage institutionnel aux sein des pouvoirs judiciaires et exécutifs à travers des nominations illégales. Ariel Henry impliqué dans ke crime et les gangs deviendra Premier Ministre après un tweet d’Helen Lalime, représentante du Secrétaire Général des Nations Unies. Bertho Dorce, avocat de l’oligarque Dimitri Vorbe fut installé Ministre de la Justice. Six nominations illégales ont été faits au Conseil du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et huit juges ont été installé illégalement à la Cour de Cassation. Tout ceci pour saboter et enterrer l’enquête.

Entre temps, le plan d’occuper Haïti fut réintroduit, cette fois, au cours d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Juillet 2022. Des discours, témoins, présentations loin de la réalité se succédèrent pendant neuf mois pour accélérer l’intervention militaire en Haïti. À chaque réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies les oligarques haïtiens payaient les gangs pour augmenter la violence pour créer les conditions pour faciliter l’intervention militaire étrangère. Le peuple haïtien et sa diaspora ont fait clairement savoir aux acteurs internationaux qu’Haiti n’avait pas besoin d’aucune intervention militaire étrangère. La police et l’armée d’Haiti capables de détruire les gangs ont simplement besoin de quatre hélicoptères de combat, une trentaine chars d’assaut, des armes et des munitions pour détruire les gangs. Ne correspondant pas au plan des flibustiers qui veulent mettre Haïti sous tutelle, cette assistance sollicitée pour les institutions nationales a été refusée pendant deux ans par les élites globslistes corrompues à travers des influences exercées dans les grandes capitales et les institutions multilatérales.

Durant cette période les élites globalistes corrompues ont tenté d’utiliser l’Organisation des États Américains (OEA) et la CARICOM pour forcer l’intervention militaire étrangère malgré le refus du peuple haïtien. Ces flibustiers blancs ont même tenté d’utiliser le gouvernement et l’armée de la République Dominicaine pour violer l’intégrité du territoire haïtien dans le Nord’Est et sa frontière en vue de créer un conflit qui leur aurait permis de régler leurs affaires. Haïti a résisté à cette provocation calculée.

Au cours des deux derniers mois avec des manipulations internes et en jouant avec des sanctions bilatérales ne correspondant pas aux objectifs de la résolution 2653, les flibustiers et anciens esclavagistes blancs essaient d’implémenter leur plan avec la collaboration de quelques oligarques haïtiens impliqués dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse et de politiciens corrompus non représentatifs. Ils étaient à la dernière réunion de la Caricom aux Bahamas et à la Jamaïque. Ceux qui sont contre l’intervention militaire sont menacés de sanctions. Mais cela n’a pas intimider ceux qui défendent la souveraineté et l’indépendance d’Haiti. Ce plan des globalistes sent le roussi et n’augure rien de bon. Haïti n’a pas besoin d’intervention militaire étrangère et pour la première fois depuis 1920, l’environnement politique révèle que si des soldats étrangers débarquent en Haïti pour suspendre la souveraineté et leur indépendance, ces soldats étrangers seront confrontés par la population. Haïti est un pays dans sa nature rebelle contre toute idée de domination.

D’ailleurs les interventions militaires récentes en Haïti des soldats étrangers et dans d’autres pays ont été une catastrophe pour les communautés nationales. Le Général Canadien Roméo Dallaire à la tête de la mission militaire de l’ONU a contribué au genocide du Rwanda. Les soldats de la dernière mission des Nations Unies en Haïti, la MINUSTAH, qui a duré treize ans, de 2004 à 2017, ont causé une catastrophe. Ils ont amené le choléra qui a tué 11,000 haïtiens et contaminé plus d’un million. Jusqu’à aujourd’hui mi-Juin 2023 le choléra de la MINUSTAH continue de tuer des Haïtiens. Après la propagation de la pandémie par des étrangers, Haïti a dû se battre pendant trois ans pour forcer les Nations Unies à reconnaître que l’organisation était responsable de ce crime contre le peuple haïtien. Le Secrétaire Général des Nations Unies avait promis de rembourser les familles des victimes. Treize ans après les racistes n’ont pas versé un centime parce que la vie des hommes et des femmes noirs d’Haiti n’ont aucune valeur à leurs yeux. C’est du néo-colonialisme raciste pur et dur. Ces soldats étrangers ont aussi commis des crimes sexuels contre des enfants et des adultes haïtiens. Des soldats pedophiles ont sodomises des enfants des deux sexes et des adultes des deux sexes. Durant leur présence en Haïti, ces soldats étrangers ont vendu des armes et munitions aux gangs. Des enlèvements se faisaient sous leurs yeux sans aucune réaction. Pour ces raisons le peuple est contre toute idée d’intervention militaire étrangère en Haïti. La présence militaire étrangère durant treize ans a considérablement affaibli les capacités régaliennes de l’état haïtien. Après avoir expulsé les soldats étrangers en 2017 pour leurs abominations, le Président Jovenel Moïse avait recommencé à bâtir les capacités sécuritaires de l’état haïtien malgré les sabotages.

Si la partie saine de la communauté internationale veut vraiment aider Haïti, voilà ce qu’elle peut faire pour assister:
• Délivrer les armes et équipements nécessaires à l’armée et la police d’Haiti capables de détruire les gangs
• Donner une assistance technique à travers la formation pour renforcer les capacités de la police et l’armée d’Haiti. Les pays comme les Bahamas et la République dominicaine qui commettent systématiquement des violations de droits humains contre les migrants haïtiens et est responsable d’un genocide contre des haïtiens ne peuvent en aucun cas participer à cette assistance à Haïti.
• Les sanctions multilaterales prévues par la resolution 2653 doivent cibler les oligarques et les politiciens qui ont créés les gangs entre 2017 et 2023 et ont participé à l’assassinat du Président. Jusqu’à présent aucun d’eux n’a été sanctionné. Ils sont au gouvernement et les interlocuteurs privilégiés de la communauté internationale.
• Nommer un Tribunal Spécial International pour enquêter sur l’assassinat du President Jovenel Moïse comme cela a été fait après l’assassinat du Premier Ministre du Liban. Rafiq Hariri. Ce Tribunal Soecial pourra couvrir les quatres juridictions du crime Haïti, États Unis, Colombie et République Dominicaine.
• Supporter Haïti et son peuple durant la saison cyclonique 2023.

  • L’Ambassadeur Stanley Lucas est un spécialiste en développement politique qui a travaillé en Amérique Latine, l’Afrique, l’Afghanistan et le Moyen Orient. Il était le Conseiller Spécial du Président Jovenel Moïse.

Par Ambassadeur Stanley Lucas

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