Paralysie budgétaire: Trump blâme les démocrates

Paralysie budgétaire: Trump blâme les démocrates
Paralysie budgétaire: Trump blâme les démocrates

« Les démocrates sont bien plus préoccupés par les immigrants illégaux que par notre grande Armée ou la Sécurité à notre dangereuse frontière Sud », a-t-il tweeté à l’aube. « Ils auraient pu facilement conclure un accord mais ils ont préféré jouer la carte du shutdown à la place ». Democrats are far more concerned

« Les démocrates sont bien plus préoccupés par les immigrants illégaux que par notre grande Armée ou la Sécurité à notre dangereuse frontière Sud », a-t-il tweeté à l’aube. « Ils auraient pu facilement conclure un accord mais ils ont préféré jouer la carte du shutdown à la place ».

Democrats are far more concerned with Illegal Immigrants than they are with our great Military or Safety at our dangerous Southern Border. They could have easily made a deal but decided to play Shutdown politics instead. #WeNeedMoreRepublicansIn18 in order to power through mess!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 janvier 2018

This is the One Year Anniversary of my Presidency and the Democrats wanted to give me a nice present. #DemocratShutdown

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 janvier 2018

Malgré d’intenses tractations ces derniers jours, la majorité républicaine, l’opposition démocrate et la Maison-Blanche n’ont pu s’entendre sur un budget, même temporaire, qui aurait permis d’éviter ce « shutdown » entré en vigueur à minuit.

Républicains et démocrates se sont rejeté la responsabilité de cet échec, la Maison-Blanche accusant les démocrates de prendre les citoyens américains « en otage ».

La fermeture de l’administration « était 100 % évitable », a affirmé le patron des sénateurs républicains, Mitch McConnell.

« Ce sera appelé le Trumpshutdown car personne, personne ne mérite autant que le président Trump d’être jugé responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons », lui a répondu le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.

Les républicains, majoritaires avec 51 sièges au Sénat, n’ont obtenu que 50 voix, loin des 60 voix (sur 100) nécessaires à une extension pour quatre semaines, jusqu’au 16 février, du budget fédéral.

Il s’agit du premier « shutdown » depuis octobre 2013, sous l’administration Obama, qui avait duré 16 jours. Il se traduira par la mise au chômage technique sans paie de plus de 850 000 employés fédéraux considérés comme « non essentiels » au fonctionnement de l’administration.

Il était impossible de savoir combien de temps durerait cette nouvelle fermeture, les tractations entre les deux partis devant très vite reprendre. Une nouvelle réunion du Sénat, destinée à adopter une extension du budget jusqu’au 8 février, était prévue samedi.

Chuck Schumer a demandé au président de convoquer d’urgence une réunion à la Maison-Blanche avec les leaders des deux partis pour trouver un compromis.

En attendant lundi

Les premiers effets du « shutdown » devraient se faire sentir lundi. Les activités de nombreuses agences fédérales, comme les services fiscaux, seront réduites mais les services de sécurité seront globalement épargnés. Les 1,4 million de militaires américains poursuivront leurs opérations mais sans être payés.

« Il y a des soldats américains qui s’apprêtent à passer six mois au Koweït et qui s’inquiètent de ne pas être payés tout de suite. C’est inconcevable », a déclaré le vice-président Mike Pence en escale à Shannon (Irlande), où il a croisé des militaires américains en transit vers des missions à l’étranger.

Vendredi, M. Trump avait pourtant évoqué une « excellente réunion préliminaire » avec Chuck Schumer à la Maison-Blanche, laissant espérer un accord de dernière minute.

Le sénateur démocrate a accusé le milliardaire de faire la girouette alors qu’un accord était à portée de main.

La Chambre des représentants, à forte majorité républicaine, avait approuvé jeudi soir l’extension provisoire du financement de l’État fédéral, qui prévoyait également de prolonger pour six ans le programme d’assurance santé destiné aux enfants pauvres (CHIP), une demande des démocrates.

Haiti 24
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