Michel Zecler, producteur de musique rap et victime de violences policières le 21 novembre 2020. A Paris, le 11 décembre 2020. ED ALCOCK/MYOP POUR « LE MONDE » Propos racistes, défaut de commandement, absence de sanctions disciplinaires : cinq ans après le passage à tabac de Michel Zecler par des policiers à Paris, le 21 novembre 2020, la Défenseure des droits,

Propos racistes, défaut de commandement, absence de sanctions disciplinaires : cinq ans après le passage à tabac de Michel Zecler par des policiers à Paris, le 21 novembre 2020, la Défenseure des droits, Claire Hédon, rend publique sa décision vendredi 7 novembre. Auprès du Monde, Mme Hédon déplore « des faits d’une extrême gravité, à la fois, pour la victime et pour l’image de la police, et la confiance qu’elle doit inspirer à la population ».
L’autorité administrative indépendante a enquêté pour analyser les violences dont le producteur de musique a été victime dans son studio. La scène, filmée par des caméras de surveillance, avait été révélée par le média Loopsider. Les équipes de la Défenseure des droits ont pu accéder aux enquêtes judiciaires et administratives confiées à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
L’objectif n’est pas le même que celui de la justice, puisque la Défenseure des droits s’intéresse aux éventuels manquements à la déontologie des forces de l’ordre. Pour autant, ses conclusions recoupent l’essentiel de celles des magistrats instructeurs, qui ont décidé, le 27 juin, de renvoyer les différents policiers impliqués devant le tribunal judiciaire pour l’un d’eux et devant la cour criminelle pour trois autres.
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