Un vent de panique souffle sur plusieurs quartiers de la ville des Gonaïves où des barricades de pneus enflammés et de débris sont remarquées ce mercredi 20 octobre. À la base, des chauffeurs de taximotos protestent contre la pénurie de carburant constatée depuis plusieurs semaines, paralysant ainsi toutes les activités tant à Port-au-Prince et dans les autres villes du pays.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Les barricades de pneus enflammés, les grosses pierres, les débris et carcasses qui jonchent certaines rues de cette commune paralysent la circulation des automobiles, le commerce formel est au point mort.
Ce matin, plusieurs élèves qui avaient pris le chemin de l’école sont retournés chez eux par peur d’être victimes de représailles. Hier mardi, des motards ont tenté d’incendier le lycée Fabre Nicolas Geffrard des Gonaïves.
Des agents de l’UDMO ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires. Depuis lundi, les activités sont complètement à l’arrêt dans la cité de l’indépendance. Le gallon de la gazoline se vend à mille 500 gourdes sur le marché informel.
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