« Je me suis rendu dans une station vers cinq heures du matin. J’ai passé trois heures pour pouvoir faire le plein », dénonce un chauffeur de tap-tap, qui croit que cette nouvelle pénurie est une stratégie devant aboutir à une nouvelle augmentation du prix du carburant à la pompe.

L’augmentation des prix des produits pétroliers avait provoqué des mouvements de protestation dans le pays en septembre dernier. Les autorités gouvernementales avaient donné la garantie que ce dernier ajustement allait favoriser la disponibilité du produit. Mais la réalité, quelques semaines après la reprise de la livraison, prouve bien le contraire.

Le marché informel reprend pour la plus belle. Il faut entre 1000 et 1750 gourdes pour un gallon de gasoline, dont le prix a été fixé à 570 gourdes, soit une augmentation d’environ 128%. Jusqu’à date, aucune communication officielle des autorités, et des camions chargés continuent de quitter le Terminal Varreux vers des destinations inconnues.