Pour ces patrons d’entreprises, la dégradation de la situation actuelle du pays est inquiétante et requiert une attention particulière des autorités. La crise politique et sécuritaire ont de lourdes conséquences. L’une d’entre elles est la perte massive d’emplois. En effet, l’AHEC dit redouter la faillite de plusieurs entreprises membres qui ont du mal à débaucher des contrats surtout depuis que “l’État a arrêté de faire appel aux entreprises du BTP pour les travaux d’infrastructures”, écrivent-ils.

D’autres problèmes comme le retard dans le paiement de la dette de l’Etat haïtien envers certaines entreprises de construction est aussi un défi. En outre, l’insécurité ne facilite pas les opérations d’approvisionnement des chantiers en matériel et le transport du personnel. C’est pourquoi de nombreuses entreprises de construction hésitent à prendre part aux appels d’offres. Selon l’AHEC, cette situation risque de compromettre la pérennisation de ces entreprises. Aussi, ont-ils appelé les autorités à prendre leurs responsabilités pour ramener la stabilité dans le pays.

En ramenant la stabilité politique, l’AHEC espère que les conditions seront rapidement créées pour sauvegarder les entreprises du BTP et les emplois qu’elles garantissent pour assurer le bien-être de la population et préserver la paix publique.