PetroCaribe : Précisions sur le contrat de dragage du fond de mer de la baie de Port-au-Prince

PetroCaribe : Précisions sur le contrat de dragage du fond de mer de la baie de Port-au-Prince

Le dossier PetroCaribe continue de faire couler de l’encre, mais le plus intrigant, c’est que sa politisation crée de plus en plus de confusions. Contrairement aux fausses explications relayées par certaines sources sur le contrat de Dragage du fond de mer de la baie de Port-au-Prince, les lignes qui suivent élucideront les zones d’ombre.

D’abord, l’audit du projet n’est pas complet en prenant seulement en compte les décaissements PetroCaribe.Car certains projets peuvent avoir plusieurs sources de financement. Ce qui conduit vers l’erreur tant la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) que les agitateurs politiques qui cherchent la moindre occasion pour atteindre leurs adversaires. Au fait, pourquoi l’audit a-t-il été porté seulement sur les factures de la firme d’exécution et non sur les montants décaissés par le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) à partir du Trésor Public ?

Alors qu’ils veulent faire croire qu’un écart de 9,631,907.05 USD a été constaté entre le montant total des factures qui s’élèverait à 26,962,031.24 USD et le montant des paiements estimé à 17,330,124.19 USD, cependant, selon nos recherches effectuées sur ce dossier, nous avons constaté que le 7 octobre 2014, un montant de 697,989,375.89 Gourdes a été payé à la firme d’exécution à partir des fonds du Trésor Public. De plus, ce montant couvre aussi les arrierés de paiement sur les factures impayées. Or, aucune de ces précisions ne font partie des resultats de l’audit de la Cour et on se demande pourquoi.

Si nous autres, nous avons pu fouiller et trouver ces informations afin d’apporter la lumière sur cette affaire, alors on se demande est-ce volontairement que les Commissaires de la CSCCA ont omis ces informations, poussant ainsi certains acteurs de la presse à reproduire les mêmes erreurs ou est-ce par paresse intellectuelle ? Ou encore est-ce dans l’objectif de bien asseoir ces accusations sans fondement qu’alimentent ces erreurs ?

Sinon, ni la Cour ni l’auteur de l’article ayant relayé ces errements n’auraient pas raté les paiements effectués à partir des fonds du Trésor Public.

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