Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Dans une note ce lundi, le Rectorat a déploré que ce patrimoine de l’enseignement supérieur en Haïti vienne d’allonger la liste des entités de l’UEH frappées par la vague d’insécurité qui secoue Port-au-Prince depuis quelque temps. « Cette enceinte facultaire récemment reconstruite a été elle aussi victime d’actes de vandalisme et de pillage dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril 2024. Ces actes ont été poursuivis au cours de la journée du dimanche 21 avril et se poursuivraient encore au moment où nous écrivions cette note », a informé le Rectorat.

« Le bilan des dégâts est à évaluer. Cependant, il risque d’être tout simplement insoutenable. Selon les premiers éléments d’information, il a été permis de constater que presque tous les panneaux solaires et les matériels électriques, des matériels de la cafétéria et plusieurs véhicules de service de l’institution ont été emportés », a condamné le Rectorat de l’UEH, qui se joint au décanat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie pour « dénoncer et condamner avec véhémence ces actes de vandalisme et de pillage » contre cette importante institution universitaire du pays.

« Le Rectorat croit important de rappeler à tout un chacun que l’Université d’Etat d’Haïti est le principal pourvoyeur de ressources humaines qualifiées dans le pays. En ce sens, elle appartient à toute la nation. Ces attaques systématiques contre ses entités sont inacceptables et incompréhensibles. Perplexe, le Rectorat se trouve dans l’obligation de demander qui a intérêt à détruire le plus grand centre universitaire public du pays », a soutenu le RUEH.

D’yn autre côté, le Rectorat de l’UEH se demande si cette machine destructrice ferait partie d’un complot contre l’intelligentsia haïtienne. « En dépit de tout, l’Université d’Etat d’Haïti reste et demeure solidaire de la lutte continue du peuple haïtien pour la sécurité, l’éducation, la justice, le développement, la prospérité et la souveraineté », a conclu la note.