Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Le chef du gouvernement, s’exprimant sur l’organisation et le déroulement de ces deux jours d’échanges et des discussions, s’est montré satisfait de la première démarche du HCT dans le processus de la recherche du dialogue inter-haïtien. Il a félicité le HCT et a assuré qu’il tiendrait compte de toutes les propositions formulées par les participants.

Cette deuxième journée du forum était principalement consacrée à la question électorale. Des groupes de travail ont été constitués pour aborder les différents aspects, tels que le processus de révision constitutionnelle, le lancement du processus électoral. En dépit des autres problèmes récurrents qui traversent la société haïtienne, les participants se sont montrés très préoccupés du phénomène du banditisme qui ravage le pays. Pour eux, avant même de prendre en compte les recommandations et les autres propositions, la question de sécurité devrait être incluse dans les premières actions du gouvernement.

Le Premier ministre a manifestement fait part de sa volonté de rétablir la sécurité. Il s’est montré très confiant en ce qui concerne la stratégie qui sera adoptée pour éradiquer l’insécurité. Il a indiqué que le gouvernement n’a pas voulu une intervention de force étrangère pour résoudre le problème sécuritaire, il a expliqué simplement vouloir une assistance de l’international en faveur des forces de l’ordre.

Abordant la question de la réforme constitutionnelle, le Premier ministre a exhorté le Haut conseil de la transition à trancher en faveur d’une large consultation pour garantir la participation de tous les acteurs concernés. Par ailleurs, le chef du gouvernement a appelé à la tenue des élections et a annoncé la mise en place d’un nouveau conseil électoral provisoire. Toutefois, des organisations politiques et de la société civile ont appelé à un changement profond dans les lois électorales, exigeant de nouveaux critères sur le profil des nouveaux dirigeants, notamment les parlementaires.

Dans une déclaration conjointe, lue par des représentants des différents départements du pays, des participants ont appelé notamment le gouvernement à développer et consolider une politique publique visant à freiner l’insécurité. Prenant en compte les recommandations, Ariel Henry a garanti que sous peu des changements significatifs seront visibles en matière de sécurité et de gouvernance du pays.