Le ministre de l’environnement estonien, Andres Sutt, et la ministre de la transition écologique française, Agnès Pannier-Runacher, avec, en arrière-plan, Wopke Hoekstra, le commissaire européen au climat, à Bruxelles, le 18 septembre 2025. SIERAKOWSKI FREDERIC/EU L’Union européenne (UE) n’arrivera finalement pas les mains vides à la conférence mondiale sur le climat (COP30), au Brésil, en novembre. Cependant,

L’Union européenne (UE) n’arrivera finalement pas les mains vides à la conférence mondiale sur le climat (COP30), au Brésil, en novembre. Cependant, rien n’assure qu’elle a les épaules assez solides pour confirmer son leadership en matière climatique.
Lors d’un conseil organisé à Bruxelles, jeudi 18 septembre, les ministres de l’environnement ont adopté une « déclaration d’intention » sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept à l’horizon 2035. Ils ont approuvé une fourchette de baisse, comprise entre − 66,25 % et − 72,5 % par rapport à 1990. Une cible que les Etats affineront ultérieurement, lorsqu’ils parviendront à s’entendre sur leur trajectoire d’ici à 2040, dont l’ambition n’est pas garantie.
Il y avait urgence à trouver un premier terrain d’entente. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a convié les pays du monde entier à annoncer, mercredi 24 septembre, leur nouvelle « contribution déterminée au niveau national » (Nationally Determined Contribution, en anglais), soit la feuille de route climatique précisant comment chacun compte participer aux efforts mondiaux d’ici à 2035.
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