Politique : « Nou pap Konplis » minimise la mission de la CARICOM en Haïti

Politique : « Nou pap Konplis » minimise la mission de la CARICOM en Haïti

La structure Petrochallenger baptisée “Nou Pap Konplis” dit, à travers une note publiée ce lundi, accorder peu d’importance aux différentes rencontres entre la mission de bons offices de la Caricom, conduite par le premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, et des acteurs de la classe politique haïtiens. Pour “Nou pap Konplis”, cette rencontre ne contribuera nullement à la résolution de la crise. Elle ne fait qu’annoncer une série de rencontres vaines et inutiles.

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« D’après Nou Pap Konplis, celle-ci est mal orientée et est en inadéquation à la réalité actuelle, ce qui va augmenter la liste des missions infructueuses de hautes délégations étrangères sur la crise haïtienne », croit NPK qui dit ne rien espérer des pour-parlers.

Tenant compte de l’ampleur de la situation et la nécessité pour la communauté internationale de jouer sa partition dans le cadre des démarches visant à rétablir l’ordre institutionnel dans le pays, la structure Petrochallenger exhorte celle-ci à se rendre à l’évidence et à agir concrètement au lieu de dépêcher des missions farfelues sur le territoire national.

« Au nom de la solidarité internationale, NPK réclame une action concrète des pays dits amis d’Haïti. En effet, ce que traverse Haïti actuellement est inacceptable et l’international doit cesser son hypocrisie de mauvais goût à l’égard du peuple haïtien », poursuit la note avant de mentionner que « le Gouvernement haïtien et la société dans ses composantes sont incapables d’endiguer la crise pluridimensionnelle secouant Haïti ». Par ailleurs NPK appelle, une fois de plus, les différents secteurs de la vie nationale à engager des discussions sincères afin de trouver à une issue à la crise.

« Nous continuons à interpeller les différentes forces vives du pays à s’asseoir ensemble afin de trouver une solution aux crises haïtiennes de concert avec la communauté internationale pour le bien-être du pays et du monde entier », conclut la note.

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