Cette décision a été saluée par plusieurs défenseurs des droits humains et représentants juridiques. Karen Tumlin, directrice du Justice Action Center, s’est félicitée mercredi 28 mai 2025 de ce jugement qui prend également en compte d’autres programmes. « Nos clients sont des collègues, des partenaires de vie, des membres à part entière de nos communautés. Ils méritent d’être traités équitablement », a-t-elle déclaré.

Guerline Joseph, directrice exécutive de l’organisation Haitian Bridge Alliance, a également applaudi la décision, appelant le gouvernement américain à relancer immédiatement le traitement des demandes restées en suspens. « Que l’on vienne d’Ukraine, d’Haïti, d’Afghanistan ou du Nicaragua, toute personne bénéficiant d’une liberté conditionnelle humanitaire devrait pouvoir vivre en paix avec sa famille », a-t-elle déclaré à CTN.

Il convient de rappeler que la juge Talwani avait déjà suspendu, en avril dernier, une tentative de l’administration Trump de mettre fin au statut légal et aux permis de travail de milliers de personnes inscrites au programme CHNV. Cette nouvelle décision consolide les protections pour ces bénéficiaires et les étend à ceux inscrits dans d’autres programmes humanitaires, s’est félicitée Haitian Bridge Alliance, l’une des organisations signataires du communiqué.

Pour rappel, Justice Action Center et Human Rights First, avec le soutien de Haitian Bridge Alliance, avaient intenté une action en justice pour contester l’ordre de l’administration Trump donné à l’USCIS (Service de l’immigration) de suspendre tous les traitements de demandes liées à ces programmes humanitaires. Ces organisations ont insisté sur la nécessité de préserver ces dispositifs essentiels pour des milliers de familles.

Wallace Elie