Protestation : Ariel Henry attise la colère populaire après son adresse à la nation

Protestation : Ariel Henry attise la colère populaire après son adresse à la nation

Le premier ministre Ariel Henry semble avoir rallumé le flambeau de la mobilisation après son adresse à la nation faite en début de soirée du dimanche 18 septembre. Ce lundi 19 septembre, divers endroits dans plusieurs départements du pays se sont réveillés sous tension. Toutes les activités dans les grandes villes du pays sont au point mort.

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Après deux jours de répit permettant à la population de se ravitailler, les mobilisations ont repris dans tout le pays. A Port-au-Prince, les activités socio-économiques sont quasiment à l’arrêt. Les banques commerciales gardent encore leurs portes fermées. Quant au transport en commun, seuls les motocyclistes sont autorisés à circuler, avec des risques dans certaines zones d’être la cible de jets de pierres.

Cap-Haïtien, Gonaïves, Cayes et d’autres villes de province ont connu des situations similaires. Les activités ne fonctionnent pas.

Dans son discours, le premier ministre Ariel Henry a repris la déclaration du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, arguant que les mobilisations ont été dictées par des gangs armés. Ce qui a ravivé la colère de la population qui réclame une fois de plus le départ immédiat du chef du gouvernement.

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