Le premier ministre, Sébastien Lecornu, avec le rapporteur général de la commission des finances, Philippe Juvin, à l’Assemblée nationale, le 31 octobre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » L’histoire offre de piquants retournements. Après deux années de terrible dérapage, la France devrait terminer l’année 2025 avec un déficit public enfin conforme à ses prévisions, quoique toujours élevé. Le

L’histoire offre de piquants retournements. Après deux années de terrible dérapage, la France devrait terminer l’année 2025 avec un déficit public enfin conforme à ses prévisions, quoique toujours élevé. Le fruit des actions de Bercy, qui a gelé des milliards de crédits en cours d’exercice, mais aussi d’un coup de pouce plus inattendu de… la Grèce, longtemps considérée comme le pire pays européen en matière d’argent public, le cancre que la France se devait d’aider malgré tout.
Députés et sénateurs l’ont découvert en lisant les textes budgétaires actuellement en débat : en cours d’année, la Grèce a remboursé par anticipation 1,1 milliard d’euros à la France. « Nous pouvons donc remercier nos amis grecs de nous aider à résorber notre déficit », commente avec malice le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (Les Républicains, LR). Son homologue de l’Assemblée, Philippe Juvin (LR), se montre un brin plus caustique : « Pensez-vous que l’on peut tirer des leçons de l’exemple grec ? », a-t-il demandé, le 12 novembre, à Amélie de Montchalin, la ministre des comptes publics, lors d’une audition.
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