Depuis quelque temps, on assiste à une situation anarchique sans précédent sur le marché des changes. La décote spectaculaire de la gourde et la rareté du dollar américain contribuent à aggraver la situation socio-économique de la majorité de la population haïtienne déjà précaire. La Banque centrale, de son côté, se contente de multiplier ses mesures inefficaces.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Des analystes croient que la décision de la banque des banques d’exiger le paiement des transferts en gourdes n’a fait que renforcer les spéculations. Des millions sont injectés sur le marché, pour très peu de résultats.
Aujourd’hui, il faut, sur le marché informel, entre 150 et 155 gourdes pour un dollar américain. Une descente aux enfers de la monnaie nationale jamais vécue depuis environ deux décennies. Pourtant, cet indicateur très inquiétant semble n’avoir aucune importance aux yeux des responsables de la banque centrale.
C’est la population haïtienne qui continue de faire les frais de l’irresponsabilité des acteurs qui sont engagés pour prendre les mesures efficaces et efficientes dans l’intérêt collectif. Malheureusement, nous avons affaire, en Haïti, à des autorités qui se contentent de leur propre santé économique, sans même penser aux générations futures.
Taux de change
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