Qui de nos hommes politiques peut oser parler comme Edgard Leblanc à l’ONU ?

Qui de nos hommes politiques peut oser parler comme Edgard Leblanc à l’ONU ?

À la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le président du Conseil présidentiel de Transition, Edgard Leblanc, s’est exprimé conformément à son rang d’homme d’Etat. Son discours est devenu, depuis environ 24 heures, l’objet de nombreuses marques de félicitations sur les réseaux sociaux.

Les intérêts mesquins, les petits avantages particuliers sont tellement importants à nos hommes politiques que l’on peut même considérer comme un défi le contenu de l’allocution de l’ancien sénateur et ancien président de l’Assemblée nationale.

En soulevant l’épineuse question de la dette de l’indépendance, Edgard Leblanc Fils a mobilisé tous les nerfs découlant de la fierté haïtienne étroitement liée à notre passé historique de première République noire ayant proclamé son indépendance.

L’on est en droit de se demander qui parmi nos hommes politiques auraient pu faire ce que le président Leblanc a fait ? L’année dernière, Ariel Henry, seul aux commandes au sein de l’exécutif, avait représenté la nation à cet événement et son discours était passé quasiment inaperçu.

Avec l’inexistence ou le dysfonctionnement du CPT, on aurait Garry Conille, actuel Premier ministre de la Transition, à la Tribune de l’ONU qu’on pourrait considérer comme son fief, pour avoir été fonctionnaire des Nations Unies pendant plusieurs années avant d’accéder à la tête de la Primature.

A la place de Leblanc, Conille ferait autant ou mieux ? Des doutes légitimes surviennent, si l’on considère ses multiples fuites en avant et ses actes d’insubordination dans le seul but de prouver au BLANC que c’est lui le chef.