Me Hédouville semble ne pas apprécier les critiques des journalistes qui ont indiqué l’adresse de la directrice, soupçonnée de détenir de fortes sommes d’argent pour les distribuer à des particuliers. Pour le Protecteur du citoyen, ces journalistes travaillent en étroite collaboration avec les kidnappeurs et sont en constante connection avec ces derniers. « C’est un kidnappeur armé de micro », persiste M. Hédouville.

« J’ai dit ouvertement ce que des milliers de gens qui souffrent de la méchanceté et de la mauvaise foi des kidnappeurs armés de micros, ont, malheureusement, peur de dire » , a déclaré le Protecteur du citoyen.

Il a souligné que, dans le temps, le métier de journaliste était noble, et que, aujourd’hui, c’est la tristesse car « les kidnappeurs à micro l’ont accaparé et l’ont trainé dans la boue ».

De son côté, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), étonnée par les déclarations du Protecteur du citoyen, Me Renan Hédouville, a demandé à ce dernier de prendre la voie que la loi a tracé pour attaquer une personne en diffamation, assimilant son comportement à une menace contre la liberté de la parole.