Selon le bureau de communication de la Présidence, les échanges ont permis d’identifier les principaux défis à surmonter, notamment : les exigences de sécurité imposées par la FAA, notamment le périmètre de 2 miles autour de l’aéroport ; les coûts d’assurance très élevés, classant l’aéroport en zone de guerre ; le dossier d’Aruba Airlines en discussion, notamment sur les autorisations nécessaires (assurance et TSA) ; et l’interruption des travaux de la tour de contrôle, nécessitant des garanties de sécurité pour les techniciens.

Les autorités ont rappelé que l’aéroport n’est pas totalement fermé, mais qu’il fonctionne sous certaines restrictions. Depuis le 11 novembre 2024, il continue d’accueillir des vols cargo, militaires, charters et certaines liaisons vers l’Amérique du Sud.

Le CPT a insisté sur la nécessité d’une meilleure communication auprès de la population et a également annoncé l’intérêt des compagnies aériennes Spirit et JetBlue pour la reprise des vols vers Cap-Haïtien. Une récente visite d’évaluation menée par la TSA a été effectuée à cet effet.

La Présidence a réaffirmé que les efforts se poursuivent pour assurer la réouverture complète de l’Aéroport International Toussaint Louverture.

Toutefois, la reprise des vols à Port-au-Prince demeure incertaine. Aruba Airlines a annoncé, ce jeudi 20 mars 2025, la suspension temporaire de ses vols vers la capitale, invoquant des difficultés persistantes. Cette décision fait suite à une annonce initiale prévue pour le 28 mars 2025. Parallèlement, la FAA a prolongé l’interdiction des vols vers Port-au-Prince jusqu’au 8 septembre 2025, rendant toute reprise des vols commerciaux encore plus complexe.