Sacha Houlié rejoint Raphaël Glucksmann et Place publique pour « reconstruire la social-démocratie »

Sacha Houlié rejoint Raphaël Glucksmann et Place publique pour « reconstruire la social-démocratie »

Sacha Houlié, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 14 mai 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Le député Sacha Houlié, ex-figure de l’aile gauche de la macronie, a annoncé lundi 23 juin dans le quotidien Le Parisien qu’il rejoignait Place publique et son leader, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. « Il faut reconstruire la social-démocratie pour offrir une quatrième

Sacha Houlié, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 14 mai 2024.

Le député Sacha Houlié, ex-figure de l’aile gauche de la macronie, a annoncé lundi 23 juin dans le quotidien Le Parisien qu’il rejoignait Place publique et son leader, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.

« Il faut reconstruire la social-démocratie pour offrir une quatrième voie », aux côtés de la droite, l’extrême droite et la « gauche radicalisée », a estimé le député de 36 ans. « C’est pourquoi j’ai décidé de rejoindre Place publique et Raphaël Glucksmann afin de contribuer, si je puis dire, à cet effort. »

Ce ralliement intervient alors que M. Glucksmann, qui peaufine sa stature présidentielle pour 2027, a présenté, lundi, sa « vision pour la France », sans pour autant annoncer être candidat à ce stade. Mettant en garde contre « un match entre l’extrême droite et la droite conservatrice » en 2027, Sacha Houlié a regretté que, « faute de s’être organisée, la social-démocratie a[it] été dissoute ».

« Divergences » avec le Parti socialiste

« Il faut qu’elle renaisse avec Place publique. Sans cela, nous serons spectateurs de la prochaine campagne présidentielle », a ajouté l’ex-président de la commission des lois, qui siège actuellement parmi les non-inscrits à l’Assemblée nationale après avoir quitté le groupe Renaissance. Il a invité les hésitants à « franchir le pas » et à rejoindre Raphaël Glucksmann, précisant avoir « eu beaucoup de discussions avec des élus socialistes, écologistes » et « centristes ».

Alors qu’Aurélien Rousseau, unique député de Place publique jusqu’ici, siège, lui, au sein du groupe socialiste, Sacha Houlié a déclaré que cette question le concernant ferait « l’objet de discussions à venir ». Il note des « divergences » avec le Parti socialiste, par exemple sur les retraites : « Je ne comprends pas que tout le monde s’arc-boute sur l’âge légal », dit-il.

Ancien cofondateur des Jeunes avec Macron, élu à l’Assemblée avec la vague de 2017, Sacha Houlié prédit par ailleurs la fin du macronisme, dont il déplore « une lente et profonde dérive à droite », « avec la fin du mandat d’Emmanuel Macron ». Interrogé sur la question d’une candidature unique de la gauche à la présidentielle, incluant notamment La France insoumise, Sacha Houlié s’est prononcé contre : « C’est comme demander aujourd’hui si le centre droit du MoDem est compatible avec le Rassemblement national ! La réponse est non. »

Le Monde avec AFP

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