Sanctions : Mélanie Joly demande 6 mois au Sénat canadien pour apporter des preuves contre Laurent Lamothe

Sanctions : Mélanie Joly demande 6 mois au Sénat canadien pour apporter des preuves contre Laurent Lamothe

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Melanie Joly, a demandé le 7 décembre, sans preuves convaincantes, une prolongation de six mois au Sénat canadien pour justifier les sanctions contre l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Lamothe.

Barbancourt

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L’affaire en cours autour des sanctions imposées à Lamothe a pris une tournure intrigante lors que Melanie Joly sollicitait du temps supplémentaire pour présenter les preuves étayant ces mesures, soulevant des questions sur les fondements de ces actions restrictives.

Lorsque le gouvernement canadien a annoncé des sanctions contre l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe, il a immédiatement contesté ces mesures, citant ses efforts actifs contre le crime organisé pendant son mandat et exigeant le retrait de son nom de la liste des sanctions ainsi que la divulgation des documents d’Ottawa à l’appui de cette décision.

L’équipe juridique de ce dernier a rapidement engagé des procédures légales, remettant en question la légitimité des sanctions devant la Cour fédérale du Canada. Ils ont également cherché des réponses à travers des recours administratifs, soulignant la nécessité de preuves concrètes justifiant les actions du gouvernement canadien.

Sous l’influence persistante de l’équipe juridique de Laurent Lamothe, le Sénat canadien a examiné de près les sanctions imposées. Les membres des comités sénatoriaux ont pressé Melanie Joly de fournir des preuves tangibles, une demande récurrente depuis 12 mois.

La ministre demande une prolongation de six mois pour rassembler les preuves nécessaires, soulevant des questions sur la préparation initiale du dossier de sanctions et suscitant des inquiétudes quant à la solidité des fondements de ces mesures restrictives.

Cette prolongation suscite des interrogations sur la transparence du processus de sanctions canadien, alimentant les spéculations sur les motifs réels derrière ces mesures. Les implications vont au-delà de l’affaire de l’ancien premier ministre, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente dans les décisions de sanctions internationales.

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