Son passage en France et l’exposition consacrée à cette légende brésilienne de la photographie marque le coup d’envoi de la saison France-Brésil 2025.
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Ses clichés engagés et militants sur la famine en Afrique, la diversité des cultures en Amérique Latine, l’immigration, le monde impitoyable du travail, sans oublier les photos splendides de son projet Genesis, centré sur les territoires encore préservés de la planète : l’exposition organisée aux Franciscaines de Deauville, qui s’appuie sur la collection de la Maison européenne de la photographie, pourrait faire figure de rétrospective en noir et blanc de l’œuvre de Sebastião Salgado. Un immense photographe de 81 ans, connu dans le monde entier, mais aussi un conteur passionné qui se confie au micro d’Achim Lippold. ► Dossier à lire ici : «Cette exposition est un résumé de ma vie»: les confidences du photographe brésilien Sebastião SalgadoLes tergiversations économiques de Donald TrumpÉditorial très épicé du Wall Street Journal, dont il suffit de lire la conclusion : « On a dit dès le début que cette guéguerre avec le Canada était la plus bête de l’Histoire. Et encore, on a été gentils ». L’exaspération est manifeste au sein du quotidien que l’élite de la finance lit tous les matins au petit déjeuner, un électorat qui a sans aucun doute voté Trump à la présidentielle, mais ne comprend plus sa boussole économique. « Sa géniale petite offensive sur les droits de douane va causer du tort aux entreprises et aux consommateurs de deux côtés de la frontière, s’alarme le WSJ, et le ministre du Commerce prétend que tout cela va rendre les produits américains moins chers. Pardon ? Les entreprises qui utilisent des composants étrangers vont devoir augmenter leurs prix ou baisser leurs marges. Le ministre du Commerce a-t-il bien compris le commerce ? Le problème avec les guerres commerciales, c’est que lorsqu’on les déclenche, elles peuvent très vite dégénérer. Surtout quand le Canada prépare sa campagne électorale, ou quand M. Trump se comporte comme si sa virilité était en jeu parce qu’une nation étrangère refuse de s’aplatir devant ses coups fourrés ».Et quand ce n’est pas Donald Trump, c’est Elon Musk qui a les oreilles qui sifflent. Chronique rageuse de Rex Huppke dans USA Today, qui, lui non plus, ne décolère pas : « les Américains doivent exiger qu’Elon Musk soit zappé du gouvernement fédéral avant que sa politique de la terre brûlée et sa vision outrancière de la sécurité sociale ne provoquent une révolte ». En résumé, s’énerve Huppke, « il n’y comprend rien. Il parle de 700 milliards d’économies par an, là où l’inspecteur général de la Sécurité sociale trouve à peine 10 milliards à sacrifier. Si vous bénéficiez des programmes Medicare ou Medicaid, la dernière chose qu’il vous faut, c’est un milliardaire ignorant qui ne capte rien à la mise en place d’un budget ».À écouter aussiAux États-Unis, des manifestants anti-Musk se rassemblent devant des magasins Tesla À lire aussiDonald Trump menace le Canada, puis renonce à doubler les taxes sur l’acier et l’aluminiumVers un nouveau travel ban aux États-Unis ?Selon le Miami Herald, l’administration Trump envisagerait un nouveau tour de vis en matière migratoire. Les autorités américaines réfléchiraient à des restrictions à l’entrée sur leur territoire, en fonction de l’origine des immigrants. Soit un processus similaire au travel ban initié par Donald Trump lors de son premier mandat. Cuba, l’Afghanistan et le Pakistan seraient placés sur liste rouge, avec interdiction totale d’entrée aux États-Unis pour leurs ressortissants. Haïti ne subirait pas le même régime, mais les Haïtiens souhaitant rejoindre le sol américain pourraient eux aussi être confrontés à des mesures strictes qui restent à déterminer. À ce stade, la diplomatie américaine répond « ne faire aucun commentaire sur des délibérations internes à ses services ».À lire aussiImmigration: face aux États «sanctuaires», Donald Trump tente la voie judiciaireL’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRéactions pour le moins mitigées des associations martiniquaises, au lendemain de la décision de la cour administrative d’appel de Paris relative à l’affaire du chlordécone.À écouter aussi«Les Empoisonneurs», retour sur le scandale de la chlordécone en Martinique et au Guadeloupe
Son passage en France et l’exposition consacrée à cette légende brésilienne de la photographie marque le coup d’envoi de la saison France-Brésil 2025.
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Ses clichés engagés et militants sur la famine en Afrique, la diversité des cultures en Amérique Latine, l’immigration, le monde impitoyable du travail, sans oublier les photos splendides de son projet Genesis, centré sur les territoires encore préservés de la planète : l’exposition organisée aux Franciscaines de Deauville, qui s’appuie sur la collection de la Maison européenne de la photographie, pourrait faire figure de rétrospective en noir et blanc de l’œuvre de Sebastião Salgado. Un immense photographe de 81 ans, connu dans le monde entier, mais aussi un conteur passionné qui se confie au micro d’Achim Lippold.
► Dossier à lire ici : «Cette exposition est un résumé de ma vie»: les confidences du photographe brésilien Sebastião Salgado
Les tergiversations économiques de Donald Trump
Éditorial très épicé du Wall Street Journal, dont il suffit de lire la conclusion : « On a dit dès le début que cette guéguerre avec le Canada était la plus bête de l’Histoire. Et encore, on a été gentils ». L’exaspération est manifeste au sein du quotidien que l’élite de la finance lit tous les matins au petit déjeuner, un électorat qui a sans aucun doute voté Trump à la présidentielle, mais ne comprend plus sa boussole économique. « Sa géniale petite offensive sur les droits de douane va causer du tort aux entreprises et aux consommateurs de deux côtés de la frontière, s’alarme le WSJ, et le ministre du Commerce prétend que tout cela va rendre les produits américains moins chers. Pardon ? Les entreprises qui utilisent des composants étrangers vont devoir augmenter leurs prix ou baisser leurs marges. Le ministre du Commerce a-t-il bien compris le commerce ? Le problème avec les guerres commerciales, c’est que lorsqu’on les déclenche, elles peuvent très vite dégénérer. Surtout quand le Canada prépare sa campagne électorale, ou quand M. Trump se comporte comme si sa virilité était en jeu parce qu’une nation étrangère refuse de s’aplatir devant ses coups fourrés ».
Et quand ce n’est pas Donald Trump, c’est Elon Musk qui a les oreilles qui sifflent. Chronique rageuse de Rex Huppke dans USA Today, qui, lui non plus, ne décolère pas : « les Américains doivent exiger qu’Elon Musk soit zappé du gouvernement fédéral avant que sa politique de la terre brûlée et sa vision outrancière de la sécurité sociale ne provoquent une révolte ». En résumé, s’énerve Huppke, « il n’y comprend rien. Il parle de 700 milliards d’économies par an, là où l’inspecteur général de la Sécurité sociale trouve à peine 10 milliards à sacrifier. Si vous bénéficiez des programmes Medicare ou Medicaid, la dernière chose qu’il vous faut, c’est un milliardaire ignorant qui ne capte rien à la mise en place d’un budget ».
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Vers un nouveau travel ban aux États-Unis ?
Selon le Miami Herald, l’administration Trump envisagerait un nouveau tour de vis en matière migratoire. Les autorités américaines réfléchiraient à des restrictions à l’entrée sur leur territoire, en fonction de l’origine des immigrants. Soit un processus similaire au travel ban initié par Donald Trump lors de son premier mandat. Cuba, l’Afghanistan et le Pakistan seraient placés sur liste rouge, avec interdiction totale d’entrée aux États-Unis pour leurs ressortissants. Haïti ne subirait pas le même régime, mais les Haïtiens souhaitant rejoindre le sol américain pourraient eux aussi être confrontés à des mesures strictes qui restent à déterminer. À ce stade, la diplomatie américaine répond « ne faire aucun commentaire sur des délibérations internes à ses services ».
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L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère
Réactions pour le moins mitigées des associations martiniquaises, au lendemain de la décision de la cour administrative d’appel de Paris relative à l’affaire du chlordécone.
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