La présence des forces kenyanes en Haïti devait marquer un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité. Pourtant, les actes de violence et de banditisme continuent de proliférer, comme en témoigne l’incendie récent du commissariat de Ganthier. Cet événement tragique soulève des questions cruciales sur l’efficacité des forces militaires et le rôle des autorités haïtiennes.
Il n’est pas normal que, malgré l’intervention des forces étrangères, les bandits continuent d’imposer leur loi. Cette situation alarmante reflète un échec collectif de la part des responsables de la sécurité, tant locaux qu’internationaux. La population haïtienne, déjà éprouvée par des années de violence et d’instabilité, mérite mieux que des promesses vides.
Il est temps de se demander : à quoi servent ces renforts militaires si la sécurité des citoyens n’est pas assurée ? Les autorités doivent cesser de se contenter de discours et mettre en œuvre des mesures concrètes et efficaces pour restaurer l’ordre et la sécurité. La confiance du peuple envers ses dirigeants et ses protecteurs est en jeu.
La lutte contre le banditisme exige des actions immédiates et décisives. Les autorités haïtiennes, en collaboration avec les forces kenyanes, doivent intensifier leurs efforts pour démanteler les réseaux criminels, sécuriser les zones sensibles et protéger les citoyens. Il est impératif de prouver par des résultats tangibles que la situation peut et va s’améliorer.
L’heure n’est plus aux promesses. L’urgence de la situation appelle à des actions concrètes et immédiates. La sécurité et la paix en Haïti en dépendent.