Éditorial :Si Jovenel Moïse ne reprend pas en main le “jeu du gaz”, il se retrouvera vite derrière la porte du Palais national

Éditorial :Si Jovenel Moïse ne reprend pas en main le “jeu du gaz”, il se retrouvera vite derrière la porte du Palais national

La pénurie de carburant est là. C’est un fait depuis plusieurs semaines !

Le manque cinglant de ce produit transversal sur le marché paralyse tout ou presque.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Les piles d’immondices qui empuantissent les rues de la zone métropolitaine, faute de régularité dans le ramassage d’ordures à cause de la rareté de gaz, constituent le reflet des dégâts causés par cette “rareté artificielle” dans notre vie. Que du fatras dans notre quotidien !

C’est chose voulue. Oui, un secteur qui se partage l’essence de manière clanique le veut ainsi. Un secteur qui met le bâton dans les roues du président de la République, Jovenel Moïse, pour contrôler et monopoliser le marché, le veut ainsi.

Tout est programmé dans cette affaire de rareté de carburant. Mettre l’État horsjeu, c’est l’objectif visé par ce secteur.

Si Jovenel Moïse ne reprend pas en main le “jeu du gaz”, il se retrouvera vite derrière la porte du Palais national.

Si la crise persiste, le peuple sera plus que jamais manipulable. Appuyé par ce secteur rêveur de monopole, l’opposition sera bien carburée pour marcher à pas géant vers le chambardement du pouvoir en place.

Le défi de Jovenel Moïse aujourd’hui n’est pas de faire entériner la déclaration de politique générale du Premier ministre nommé, Fritz William Michel, au Sénat, mais de résoudre la crise du carburant.

L’État haïtien se doit de reprendre en main le secteur pétrolier. Pour se faire, Jovenel Moïse n’a pas besoin d’un émissaire de l’OEA pour lui dire de GOUVERNER.

Naturellement, l’occupant du Palais national doit faire honneur à son siège présidentiel. Pour une fois !

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