Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Les actes criminels, souvent utilisés comme armes pour assujettir les communautés, ont connu une escalade en raison de la montée des groupes armés et de l’instabilité sécuritaire. Les agresseurs, allant jusqu’à filmer leurs actes déshumanisants, publient ensuite ces vidéos sur les réseaux sociaux, amplifiant l’horreur.

Le rapport de l’IDETTE révèle également les défaillances du système judiciaire local, où certains policiers agissent en médiateurs entre les victimes et les agresseurs. Les négociations en coulisse, souvent financières, préfèrent éviter le tribunal, laissant les victimes sans justice.

L’accusation d’André Marie Pyram, commissaire du gouvernement, d’être sexiste et de favoriser les agresseurs au détriment des victimes, soulève des inquiétudes supplémentaires. Les pressions psychologiques, verbales et morales auxquelles sont confrontées les victimes lorsqu’elles portent plainte alimentent le cercle vicieux de l’impunité.

Face à cette crise, l’IDETTE appelle à des mesures urgentes, notamment la mise en place d’un mécanisme de prise en charge holistique, la création d’une cellule dédiée aux femmes et enfants en danger, des formations pour les acteurs judiciaires, la création d’un bureau d’assistance légale et une campagne de sensibilisation étendue.