Le premier ministre Ariel Henry a dressé, lors d’un point de presse tenu ce dimanche au salon diplomatique, un bilan satisfaisant de sa participation au sommet pour un pacte financier mondial déroulé à Paris les 22 et 23 juin dernier. Le chef du gouvernement qui qualifie ces assises d’importantes, informe avoir eu d’interessantes rencontres bilatérales en marge de ce sommet dont celle avec le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. Ce dernier, à en croire le docteur Henry, a manifesté sa volonté d’aider Haïti à sortir du bourbier, notamment de la crise d’insécurité qui ronge la société haïtienne.
« Il est en parfait accord avec nous sur l’urgence de rétablir la sécurité », a déclaré le Chef du gouvernement qui a également évoqué d’importantes discussions avec des dirigeants africains.
« Ce sommet a été aussi l’occasion de resserrer les liens avec nos frères d’Afrique. », a martelé Ariel Henry.
En outre, le chef du gouvernement croit savoir que l’aide internationale au développement d’Haïti doit passer par le renforcement des institutions financières et l’investissement.
« Nous devrons travailler pour que notre pays puisse soumettre des projets en vue de bénéficier de ces nouvelles facilités susceptibles de renforcer notre résilience face aux catastrophes naturelles, tremblement de terre – cyclones, inondations et sécheresse », a laissé entendre Ariel Henry arguant qu’il est nécessaire de rétablir un climat sécuritaire sur tout le territoire national.
« Il est temps que nous sortions de cette crise politique et sécuritaire qui a trop duré. Nous n’avons plus le temps ni le droit de nous complaire dans la situation actuelle », a-t-il renchéri.
Rappelons que le premier ministre Ariel Henry avait quitté le pays le 20 juin dernier à la tête d’une délégation composée entre autres du ministre de l’économie et des finances et d’autres membres du gouvernement, à destination de Paris où il a participé à ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui a réuni plus d’une cinquantaine de chefs d’Etat, de gouvernement, des acteurs du développement, du secteur privé et ceux de la société civile.