L’envoyé spécial américain, Steve Witkoff, et Jared Kushner à l’aéroport de Teterboro (New Jersey), en juillet 2025. BRENDAN SMIALOWSKI/AFP La coïncidence rend l’affaire encore plus embarrassante. Mardi 25 novembre, en début d’après-midi, Donald Trump publiait un message sur son réseau Truth Social pour se féliciter de l’avancée positive des négociations sur l’Ukraine. Il ne resterait plus que

La coïncidence rend l’affaire encore plus embarrassante. Mardi 25 novembre, en début d’après-midi, Donald Trump publiait un message sur son réseau Truth Social pour se féliciter de l’avancée positive des négociations sur l’Ukraine. Il ne resterait plus que « quelques points de désaccord », écrivait-il, en annonçant un nouveau déplacement de son ami et envoyé spécial, Steve Witkoff, à Moscou. Objectif : convaincre le président russe, Vladimir Poutine, de signer le plan, malgré les aménagements introduits par les Européens, pour en rééquilibrer la substance. Pendant ce temps, le secrétaire à l’armée, Daniel Driscoll, était chargé de discuter plus avant avec les Ukrainiens.
L’administration américaine veut croire que sa nouvelle poussée diplomatique, désaccordée, pourrait enfin aboutir. Mais dans l’après-midi, l’agence Bloomberg publiait des révélations retentissantes, donnant un aperçu inédit de la relation entre les Etats-Unis et la Russie ces derniers mois. Il s’agit de deux conversations téléphoniques distinctes, entièrement retranscrites sur la base d’un enregistrement audio. La première est entre Steve Witkoff et le conseiller diplomatique de Valdimir Poutine, Iouri Ouchakov, qui fut ambassadeur russe à Washington. La seconde est entre ce dernier et le président du Fonds d’investissement direct russe et principal négociateur au nom du Kremlin, Kirill Dmitriev.
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