Technologie : quand Judith Exavier expose les méfaits de l’internet

Technologie : quand Judith Exavier expose les méfaits de l’internet

François Rabelais eût à dire : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Cette pensée traduit parfaitement bien l’utilisation malsaine des réseaux sociaux par la plupart des Haïtiens. Et l’acienne cheffe de la mission diplomatique haïtienne à Santiago est l’une des personnes les mieux placées pour expliquer cet usage de l’internet, à des fins malveillantes.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

En effet, la diplomate, victime d’un malheureux incident qui s’est produit en décembre 2019, n’a pas manqué de mots pour exprimer sa frustation, son indignation suite à cette mésaventure.

« Internet, aussi important soit-il dans la vie de l’homme, est devenu de nos jours une arme redoutable, à double tranchant, par son utilisation à des fins de désinformer et
d’attaquer d’une façon méchante des personnalités. Entre les mains d’individus
scélérats, il peut être utilisé comme une arme pour ternir la réputation, assassiner les
caractères, voire détruire des vies. Les fausses accusations, les rumeurs, les attaques politiques et les histoires fabriquées de toutes pièces, peuvent se propager comme une traînée de poudre, contre d’innocentes victimes, causant de sévères préjudices et d’irréparables dégâts à celles et ceux qui les subissent », a déclaré Mme Exavier dans une note. Le pire de tout cela, ce sont les impacts que provoqueront les fausses informations publiées sur la toile, estime-t-elle. Voilà pourquoi elle invite les citoyens à analyser et vérifier les bien-fondés de ces dernières.

« Les employeurs et la société dans son ensemble doivent être vigilants et
vérifier la crédibilité des informations en ligne avant de porter des jugements de valeur ou adopter des décisions pouvant avoir des conséquences irréversibles. L’utilisation responsable des réseaux d’Internet et la vérification des faits doivent être encouragées pour lutter contre la propagation de fausses informations », a-t-elle poursuivi dans sa reflexion.

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