Des graffitis sur l’entrée de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, le 8 octobre 2025. ROMEO BOETZLE/AFP L’affaire avait fait grand bruit : quelque 200 étudiants dans un amphithéâtre, en train d’applaudir l’action du Hamas lors d’un « meeting anti-impérialiste » organisé le 15 octobre par la Fédération syndicale étudiante de l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis. « Condamnez-vous le 7-Octobre ? », avait lancé une intervenante à la

L’affaire avait fait grand bruit : quelque 200 étudiants dans un amphithéâtre, en train d’applaudir l’action du Hamas lors d’un « meeting anti-impérialiste » organisé le 15 octobre par la Fédération syndicale étudiante de l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis. « Condamnez-vous le 7-Octobre ? », avait lancé une intervenante à la tribune, selon la vidéo diffusée sur Instagram par Leon le média, un site d’information qui se présente comme « français et juif ». « Non ! », avait répondu l’assistance en applaudissant.
Saisie par le ministre de l’enseignement supérieur, l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche devait rendre son rapport à la mi-novembre. Selon les informations du Monde, elle a demandé plus de temps afin d’établir les responsabilités et sanctions que pourrait être amené à prendre Philippe Baptiste.
Depuis la rentrée 2025, une dizaine de faits d’antisémitisme ont été révélés au sein des universités, et ont donné lieu à des signalements aux procureurs de la République. De Lyon à Paris en passant par Strasbourg, les procédés se ressemblent : tags et graffitis, sondages et sorties antisémites dans des groupes de promotion sur Instagram ou sur WhatsApp, ou encore interventions en plein amphithéâtre.
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