Dans le New York Times, plusieurs chroniqueurs s’interrogent sur la position des démocrates face à Donald Trump, une position « faible » selon le quotidien.
Publicité
⇒ Le New York Times.Les chroniqueurs mettent en lumière les faiblesses du leadership démocrate face à la menace représentée par Donald Trump. La sociologue Zeynep Tufekci critique le manque de cohérence entre le discours alarmiste des démocrates et leurs actions, notamment leur gestion maladroite de la candidature de Joe Biden en 2024. Selon elle, l’incapacité des responsables démocrates à reconnaître la gravité de la situation et à structurer une opposition efficace a empêché une véritable résistance face à Donald Trump. Ce vide de leadership compromet aujourd’hui la capacité du parti à s’organiser et d’élaborer une stratégie contre le président.S’occuper des préoccupations concrètes des Américains ? Le chroniqueur Nicholas Kristof de son côté souligne un autre problème : les démocrates insistent sur la défense de la démocratie, mais ce n’est pas un argument qui touche suffisamment les électeurs indécis. Pour convaincre, il faut s’adresser aux préoccupations concrètes des citoyens, comme le coût de la vie ou l’accès aux services publics. Le journaliste illustre son propos avec un exemple dans l’État d’Oregon, où une famille est devenue critique envers de Donald Trump après avoir rencontré des difficultés avec la Sécurité sociale. Selon lui, c’est ce type de problèmes du quotidien qui mobilise réellement les électeurs.La journaliste Masha Gessen nuance cette analyse et explique que l’intérêt personnel ne se limite pas aux aspects économiques. Elle évoque le concept de « deep story », une vision identitaire qui structure le vote des électeurs. Il ne suffit pas d’alerter sur une dérive autoritaire ; il faut proposer un récit fédérateur qui lie les préoccupations économiques aux atteintes aux droits fondamentaux. Elle prend l’exemple du président Zelensky en Ukraine, et estime qu’un bon dirigeant devrait présenter une vision collective et mobiliser les électeurs autour d’une cause qui dépasse leurs intérêts immédiats, explique-t-elle au New York Times.La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti C’est le thème de l’éditorial de Frantz Duval dans le Nouvelliste. La situation à Port-au-Prince continue de se détériorer alors que les habitants de plusieurs quartiers fuient face à l’avancée des gangs, écrit-il. Deprez, Pacot, Debussy et d’autres zones sont en proie à un exode massif, tandis que des quartiers comme Turgeau et Pétion-Ville s’inquiètent de la propagation de la violence. Pillages et incendies rythment désormais le quotidien, et chaque jour sans affrontement est perçu comme le prélude à une nouvelle vague de chaos. L’État, en recul, semble incapable de rétablir l’ordre, renforçant un sentiment de délaissement total, selon le Nouvelliste. Le journal rappelle que le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’est rendu hier en Jamaïque pour une rencontre avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, mais aucune annonce concrète n’en est ressortie.La mort d’un policier kenyan de la MMAS Pour la deuxième fois en quelques semaines, un policier kenyan de la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a trouvé la mort. Il est tombé dans une embuscade tendue par les gangs dans le département de l’Artibonite. Les groupes criminels ont aussi mis en scène leur opération macabre. Un récit de Vincent SouriauMarco Rubio lance un avertissement au Venezuela au sujet du Guyana L’avertissement le plus sévère à ce jour contre le Venezuela sur ce sujet, estime le journal guyanais Stabroek News. « Si Caracas attaquait le Guyana ou les infrastructures d’ExxonMobil dans l’océan Atlantique, les conséquences seraient désastreuses », a déclaré Marco Rubio, à une question du journal. Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du président vénézuélien. C’est à lire sur le site de Telesur. Nicolás Maduro a rejeté les déclarations du secrétaire d’État américain, les qualifiant de tentative d’intimidation impériale, tout en accusant Marco Rubio de collusion avec l’opposition vénézuélienne. Un sujet qui se partage la Une avec le rapatriement des Vénézuéliens par les autorités américaines. Ce vendredi matin, un avion transportant 178 migrants expulsés des États-Unis, a atterri à Caracas. Ils étaient accueillis par le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello qui a dénoncé la stigmatisation et de mauvais traitements dont ces migrants auraient été victimes aux États-Unis, peut-on lire dans le journal El Nacional.Journal de la 1re On revient sur le dernier jour de la visite de la ministre déléguée au Tourisme Nathalie Delattre en Martinique.
Dans le New York Times, plusieurs chroniqueurs s’interrogent sur la position des démocrates face à Donald Trump, une position « faible » selon le quotidien.
Publicité
Les chroniqueurs mettent en lumière les faiblesses du leadership démocrate face à la menace représentée par Donald Trump. La sociologue Zeynep Tufekci critique le manque de cohérence entre le discours alarmiste des démocrates et leurs actions, notamment leur gestion maladroite de la candidature de Joe Biden en 2024. Selon elle, l’incapacité des responsables démocrates à reconnaître la gravité de la situation et à structurer une opposition efficace a empêché une véritable résistance face à Donald Trump. Ce vide de leadership compromet aujourd’hui la capacité du parti à s’organiser et d’élaborer une stratégie contre le président.
S’occuper des préoccupations concrètes des Américains ?
Le chroniqueur Nicholas Kristof de son côté souligne un autre problème : les démocrates insistent sur la défense de la démocratie, mais ce n’est pas un argument qui touche suffisamment les électeurs indécis. Pour convaincre, il faut s’adresser aux préoccupations concrètes des citoyens, comme le coût de la vie ou l’accès aux services publics. Le journaliste illustre son propos avec un exemple dans l’État d’Oregon, où une famille est devenue critique envers de Donald Trump après avoir rencontré des difficultés avec la Sécurité sociale. Selon lui, c’est ce type de problèmes du quotidien qui mobilise réellement les électeurs.
La journaliste Masha Gessen nuance cette analyse et explique que l’intérêt personnel ne se limite pas aux aspects économiques. Elle évoque le concept de « deep story », une vision identitaire qui structure le vote des électeurs. Il ne suffit pas d’alerter sur une dérive autoritaire ; il faut proposer un récit fédérateur qui lie les préoccupations économiques aux atteintes aux droits fondamentaux. Elle prend l’exemple du président Zelensky en Ukraine, et estime qu’un bon dirigeant devrait présenter une vision collective et mobiliser les électeurs autour d’une cause qui dépasse leurs intérêts immédiats, explique-t-elle au New York Times.
La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti
C’est le thème de l’éditorial de Frantz Duval dans le Nouvelliste. La situation à Port-au-Prince continue de se détériorer alors que les habitants de plusieurs quartiers fuient face à l’avancée des gangs, écrit-il. Deprez, Pacot, Debussy et d’autres zones sont en proie à un exode massif, tandis que des quartiers comme Turgeau et Pétion-Ville s’inquiètent de la propagation de la violence. Pillages et incendies rythment désormais le quotidien, et chaque jour sans affrontement est perçu comme le prélude à une nouvelle vague de chaos. L’État, en recul, semble incapable de rétablir l’ordre, renforçant un sentiment de délaissement total, selon le Nouvelliste. Le journal rappelle que le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’est rendu hier en Jamaïque pour une rencontre avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, mais aucune annonce concrète n’en est ressortie.
La mort d’un policier kenyan de la MMAS
Pour la deuxième fois en quelques semaines, un policier kenyan de la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a trouvé la mort. Il est tombé dans une embuscade tendue par les gangs dans le département de l’Artibonite. Les groupes criminels ont aussi mis en scène leur opération macabre. Un récit de Vincent Souriau
Marco Rubio lance un avertissement au Venezuela au sujet du Guyana
L’avertissement le plus sévère à ce jour contre le Venezuela sur ce sujet, estime le journal guyanais Stabroek News. « Si Caracas attaquait le Guyana ou les infrastructures d’ExxonMobil dans l’océan Atlantique, les conséquences seraient désastreuses », a déclaré Marco Rubio, à une question du journal. Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du président vénézuélien. C’est à lire sur le site de Telesur. Nicolás Maduro a rejeté les déclarations du secrétaire d’État américain, les qualifiant de tentative d’intimidation impériale, tout en accusant Marco Rubio de collusion avec l’opposition vénézuélienne. Un sujet qui se partage la Une avec le rapatriement des Vénézuéliens par les autorités américaines. Ce vendredi matin, un avion transportant 178 migrants expulsés des États-Unis, a atterri à Caracas. Ils étaient accueillis par le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello qui a dénoncé la stigmatisation et de mauvais traitements dont ces migrants auraient été victimes aux États-Unis, peut-on lire dans le journal El Nacional.
Journal de la 1re
On revient sur le dernier jour de la visite de la ministre déléguée au Tourisme Nathalie Delattre en Martinique.
Leave a Comment
Your email address will not be published. Required fields are marked with *